Dans l'univers du Web, s'il y a bien une chose sur laquelle j'ai par-dessus tout, ce sont les statistiques. Alors, en voici quelques unes, parmi les plus récentes et certaines risquent de vous étonner !
Parmi les petites entreprises ayant un site web, 10 % mettent à jour leur site au moins une fois par semaine, 33 % au moins une fois par mois, et 21 % une fois par an ou moins (eMarketer).
28 % des PME affirment que le bouche-à-oreille est la manière la plus efficace d’attirer de nouveaux clients, et 20 % que c’est le SEO (Issuu).
Les contenus marketing le plus efficaces sont les études de cas (Home Business Mag).
75 % des spécialistes marketing augmentent leur investissement dans le content marketing. Investir dans le content marketing – en général à travers le blogging business – est un excellent moyen d’être à l’écoute de vos clients et d’asseoir l’autorité de votre activité avec un contenu pertinent et de qualité (Ballantine).
Le marketing de contenu coûte 62 % moins cher que l’outbound marketing, il génère plus de trois fois plus de leads (Content Marketing Institute)
Seuls 17 % des propriétaires de petites entreprises auront investi dans le SEO en 2017 (The Drum).
17 % investissent dans l’optimisation pour les moteurs de recherche (BlueCorona).
60 % des PME n’ont pas de site web, et parmi elles, 30 % invoquent le coût comme raison et 35 % ont l’impression que leurs opérations sont trop petites pour justifier un site web (Godaddy).
Selon un sondage réalisé sur les petites et grandes entreprises en 2017, 30 % des dépenses du marketing en ligne ont été allouées au SEO, 23 % au développement de site web, 26 % au PPC (HubShout).
Et vous, vous en êtes ou ? Est ce que le SEO fait partie de votre stratégie ?
Comprendre la position d’un site sur google | Le positionnement d’un site Internet dans les résultats de recherche sur Google est le résultat de plusieurs facteurs combinés. En fait, ce n’est pas parce que vous avez du référencement que forcément vous avez un bon positionnement internet. La loi des probabilité nous enseigne toutefois, que plus vous générez du référencement, plus vous augmentez votre chance d’acquérir un positionnement favorable. Alors comment ça marche ?
La position d’un site sur Google, une équation à multiples variables.
En fait, si on devait résumer, on dirait que le référencement organique est le résultat de l’interaction de votre site avec Google, sur base du principe que Google a une interaction avec la recherche organique (les habitudes de recherche faites par les internautes) et la position d’un site sur Google (organique dans les résultats de recherche) est le résultat de l’interaction de votre site avec la recherche organique, sur base du référencement organique que Google vous aura généré. Est ce plus clair ?
Plus simplement, c’est le trafic qui génère votre positionnement (incluant les intéractions de vos visiteurs), et c’est le référencement organique qui génère votre trafic…
Ici, tel quel, on peut avoir l’impression que positionnement et référencement sont deux entités distinctes. Et c’est bien vrai ! Toutefois, dans une stratégie d’optimisation SEO, il est tout à fait possible de les combiner, à des fins différentes.
La raison pour laquelle je clarifie cet aspect, c’est justement pour faire comprendre que ce n’est pas parce que votre site aura plus de référencement que vous allez nécessairement occuper la première position dans la recherche organique. La probabilité est forte mais pas visée, à priori. En fait, ce n’est d’ailleurs pas l’objectif premier d’un référenceur ou expert SEO, son objectif consiste d’abord à s’assurer que votre site soit compris pour ce qu’il est, par le moteur de recherche. C’est une première étape importante.
De fait, comme le référencement organique prend généralement un certain temps avant d’être effectif (plusieurs mois), il ne peut être question de rapidité ou même de faire des promesses de positionnement à cet égard. Une fois le site ayant atteint son niveau de raisonance autonome, de manière naturelle, les positions occupées vont tendre à l’amélioration, parce que d’une manière ou d’une autre, votre site va générer plus de trafic organique, qui est à la base de son positionnement internet. Toutefois, ceci n’est vrai que dans l’absolu parce le Web est un environnement vivant, se densifiant de jour en jour, avec toujours plus d’information comme de compétitieurs.
Cependant, en cours de processus d’optimisation, en même temps que la stratégie de référencement organique, il est possible d’intégrer une approche de positionnement, à plusieurs niveaux, soit:
*En manipulant directement les facteurs générant le positionnement organique, comme le temps passé sur le site, le nombre de pages vue par session, le taux de rebond, etc. Sans même toucher aux mots-clés, il est possible d’assurer que via la stratégie de référencement organique, par défaut, le site génère un meilleur positionnement. Pour ce faire, il faut créer des circonstances permettant de générer des “clics" ! Et la liste est longue …
Utilisez la page d’accueil comme un résumé de votre site. Trop souvent, pour des raisons qui me sont obscures, la plupart des gens ont une mauvaise compréhension de ce à quoi sert la page d’accueil et jouent la carte de design, en minimisant le plus possible les informations à disposition sur base qu’il faut à tout prix éviter la redondance. C’est paradoxal ! Sachant que par défaut, les gens ont une tendance systématique au “Scroll-Down", pourquoi constamment les renvoyer à un misérable titre en onglet, alors que vous pourriez susciter un intérêt plus vif en exposant de manière plus détaillée et visuelle le contenu de votre site…(à ceci s’ajoute le fait que cela permet de densifier votre page d’accueil avec de nombreux mots-clés et surtout de creér des opportunités de balisage en H2 rationnelles). Aussi, organisez la page d’accueil en section, une pour votre offre de service, une autre pour vos produits, pour votre blog, pour des pages connexes, etc.
En outre, à la fin de chacune de vos pages, pensez toujours à intégrer un relais d’information. Si par exemple, vous montez votre page de service, pensez à intégrer un résumé des autres services disponibles (avec liens) en bas de page, idem pour les articles (avec les autres articles).
Pensez aussi à intégrer des liens dans votre page de service, dans vos articles (dans le corps de texte), invitant vos visiteurs à aller consulter d’autres sections du site qui pourraient les intéresser.
Vous pouvez aussi intégrer des vidéos, des questionnaires, …bref tout ce qui pourra faire en sorte que votre visiteur, à la fois, passe plus de temps sur votre site, et consulte le plus de pages possibles …
*Une autre solution, moins évidente, consiste à travailler le référencement indirect à fond, en inversant logiquement le schéma d’optimisation standard. De quoi s’agit-il ?
Nous l’avons vu, il y a 2 manières de générer du référencement sur un site, soit directement, en se positionnant sur les grandes tendances de recherche, à gros trafic, soit indirectement, en se positionnant sur la sémantique de language ou sur les éléments de causalité & conséquence liés aux mots-clés pincipaux.
Mais que faire lorsque l’ensemble de ces mots-clés présentent un niveau de compétition très élevé, donc qu’ils ont d’ores et déjà une forte présence sur le web et que par conséquent, le positionnement risque d’être plus difficile ?
C’est ici que la troisième stratégie entre en jeu. Vu c’est le trafic qui génère du positionnement et que le positionnement génère à son tour du référencement (en boucle, de cause à effet), il faut donc arriver à générer du trafic organique. Dans ce cas, l’idée consiste à identifier des mots-clés, généralement connexes, à très faible niveau de compétition, avec plus ou moins de trafic (généralement assez peu), et de produire du contenu optimisé pour ce mot-clé, via une page dédiée, un article, etc. Le fait de vous distinguer avec une page optimisée autour de ce mot-clé fera en sorte que vous irez chercher très rapidement du positionnement pour celui-ci (parce que personne n’aura produit du contenu aussi optimisé pour ce mot-clé, qui passe inaperçu la plupart du temps). Du coup, mécaniquement, ce mot-clé génèrera du trafic, minime certes, mais organique tout de même !
Et il y a deux impacts à ce trafic:
D’abord, il permettra à votre site d’être consulté par des visiteurs, qui se déplaceront de page en page, ou d’articles en articles (dans l’absolu). Ce qui tendra à améliorer votre taux de rebond et votre positionnement en général. Vu qu’on parle ici de sites ne générant par défaut que très peu de trafic organique, en avoir un peu, c’est déjà un bon début.
Conséquement, cela validera auprès du moteur de recherche de la pertinence de la position accordée pour ce mot-clé. Ce qui permettra le référencement de mots-clés supplémentaire et donc, l’acquisition de plus de trafic organique, et ainsi de suite …
Bref, cette dernière stratégie, dans le cadre d’une optimisation pour le référencement, est une sorte de porte dérobée dans la stratégie d’optimisation que j’ai déjà plusieurs fois mise à l’épreuve avec un taux de succès de 100%.
Toutefois, la principale difficulté ici consiste essentiellement à identifier ces fameux mots-clés !
Une étude récente (Novembre 2017), réalisée par SEMRUSH, a permis de déterminer à grande échelle les circonstances permettant de justifier la position d’un site sur Google, principal moteur de recherche.
Il est important de distinguer ici ce qui fait le référencement organique d’un site et la position occupée par un site dans les résultats de recherche. Parmis les principaux facteurs, ce qui détermine la position d’un site sur Google dépend d’abord (une fois le référencement organique pris en considération) du temps passé sur le site, du nombre de pages vues par session, du taux de rebond, etc.
Donc, en dehors du trafic direct sur votre site (qui est une donnée très relative et qui surtout, selon cette étude, n’est vraie qu’à partir d’un volume de visites très important), il s’agit essentiellement du comportement de vos visiteurs, une fois sur votre site Web, à partir de son référencement organique, qui génèrera du positionnement ou pas.
Voici l’un des sujets que je préfère quand je travaille soit à la réalisation d’un Audit SEO ou encore à l’optimisation d’un site Web, … Il s’agit du rapport de positionnement organique. À priori, la plupart des gens n’ont pas la moindre idée de quoi il s’agit, parce que justement, la plupart des gens ne comprennent pas comment fonctionne l’indexation et le référencement par Google. Et généralement, c’est toujours un choc, d’abord, … Puis ensuite, de la curiosité.
Le rapport de positionnement organique, un état des lieux de votre site mais aussi des autres …
Pour bien comprendre de quoi il s’agit, il faut d’abord expliquer comment fonctionne le référencement par l’indexation de votre site Web.
En fait, ça n’a rien d’obscure … C’est même très rationnel.
Nous l’avons déjà abordé dans d’autres articles mais, lorsque vous soumettez votre site Web à une première indexation, celui-ci passe par plusieurs stades, parce qu’il faut d’abord que Google comprenne ce que fait votre site Web (son contenu), et ensuite le juxtapose à la réalité organique (les recherches faites sur Google). Pour ce faire, Google effectue une lecture rationelle de vos pages, en identifiant le contenu des balises, les URLs, le texte, etc. d’abord un à un, puis dans son ensemble, et ensuite identifie ce à quoi il peut les corréler, à partir des recherches organiques faites sur le web (par vous et moi). Il s’agit donc d’une période de maillage, ou une page, est associée à un ou plusieurs mots-clés. Donc, quand quelqu’un fera une recherche pour ce mot-clé, votre site sera listé dans les résultats de recherche, dans une position diluée parmi l’ensemble des autres résultats de recherche.
C’est une période particulière, parce qu’en très peu de temps (quelques semaines voire mois), votre site connait une croissance organique, un peu volatile, et des mots-clés commencent à y être rattaché. Après quelques temps, même si vous continuez à produire du contenu, le site va entrer dans une période de rationalisation. Autrement dit, Google, va progressivement analyser l’impact d’abord, des mots-clés pour lesquels il a listé votre site, et ensuite le positionnement attribué respectivement (par le nombre de visites générées, le temps passé sur le site à partir d’un mot-clé, le taux de rebond, …). Cette période, bien spécifique, tend à générer une décroissance du nombre de mots-clés indexés à votre site, tout en raffinant effectivement la position occupée par ceux-ci (pour autant que votre site ait commencé à générer un trafic organique). Après quoi, votre site entrera dans le stade de la résonance organique, c’est à dire que, tel quel, en l’état, il continuera une croissance autonome de son référencement sur base de l’impact du positionnement que le moteur de recherche (Google) vous aura attribué (du fait de votre trafic organique). Toutefois. cette résonance n’est totalement effective que si votre site combine à la fois une stratégie de référencement directe et indirecte.
Il s’agit ici de l’environnement dans lequel votre site existe, de votre niche de marché. Si, au cours de la réalisation de votre site Web, vous ne vous êtes limité qu’à orienter votre contenu sur les grandes tendances (référencement direct), la résonance organique de votre site sera plus difficile, plus longue à mettre en oeuvre, car il sera plus complexe, pour Google, de corréler votre site à des mots-clés connexes, complémentaires parce que justement votre site sera dulié dans la masse de tout ceux ayant opté pour cette stratégie. Bien souvent, ces sites sont strictement orientés sur une présentation corporative de l’entreprise ou des services (peu de contenu indexable, peu de pages, …).
Par contre, si au cours de la création de votre site, vous avez pris en considération votre environnement, au travers d’une approche empathique de vos produits, de vos services, en proposant, non seulement une approche orientée PRODUITS/SERVICES mais aussi orientée CLIENTS, donc les concepts de causalité, de conséquence ou de référencement indirect liés à ce que vous proposez, alors votre site fournira un contenu plus riche, susceptible de bénéficier d’une indexation plus large, et donc d’un plus grand nombre de mots-clés indexés.
Et c’est très exactement l’ensemble de ces mots-clés, ainsi que les positions relatives occupées, qu’un rapport de positionnement met en évidence. Vous comprenez donc maintenant l’intérêt de ces rapports (hebdomadaires ou mensuels) car ils vous permettent d’abord de savoir où vous en êtes, mais surtout d’identifier de possibles problématiques de référencement (si, par exemple, vous identifiez des mots-clés n’ayant aucun rapport avec le contenu de votre site web).
Mais généralement, un rapport de positionnement ouvrent la porte à d’autres opportunités. Si vous pouvez obtenir de telles informations sur votre propre site web, vous pouvez aussi le faire pour d’autres…
Le rapport de positionnement, pour comprendre la stratégie organique de vos compétiteurs.
Habituellement, dans un processus d’optimisation de site Web, je demande toujours au client de me fournir la liste d’au moins une dizaine de ses compétitieurs directs. Cela me permet d’en apprendre davantage sur l’environnement de mon client mais aussi de comprendre comment est généré le trafic organique dans sa niche de marché.
À titre d’exemple ici pour le thématique du rapport de positionnement, ici, je vais identifier une niche de marché en particulier, soit la chirothérapie pour y associer des exemples concrets.
À ce stade, il y a plusieurs approches:
*Tout d’abord, le rapport de positionnement me permet d’identifier concrètement les principaux mots-clés, porteurs d’un gros volume de trafic, sur lesquels les autres sites, plus ou moins anciens, sont positionnés et de comparer directement avec le site de mon client. Par exemple, de la terminologie associée à la chirothérapie, comme “la chiropratique, chiro, clinique de chiropratique, chiropraticien, …". Si j’identifie que ces mots-clés sont porteurs d’un trafic important mais qu’ils sont absents du site de mon client, dépendemment du niveau de trafic en question, je pourrai décider de les utiliser sous la forme de balises H1, H2 ou carrément dans une page distinctive.
*Ensuite, d’identifier quels sont les mots-clés, généralement associés aux concepts de causalité ou de conséquence, qui ont permis à ces sites de générer du trafic organique. Ici, je fais appel au caractère empathique du référencement organique, car vous comme moi, n’utilisons pas nécessairement les mêmes mots lorsque nous faisons une recherche sur un sujet commun. Ici, dans le cas concret de la Chiropratique, la plupart des gens n’ont pas nécessairement connaissance que la Chiropratique est effectivement la solution à leur problème, notamment ceux faisant des recherches associées à “la lordose, douleur sciatique, arthrose colonne vertébrale, scoliose, décompression vertébrale, …" et qui pourraient très bien s’orienter sur de la massothérapie, de l’orthothérapie, etc. au lieu de la Chirothérapie. Ici, ayant déterminé que ces mots-clés ont généré un certain volume de trafic organique sur les sites compétitieurs, la stratégie consistera non seulement à les positionner en balise H2 en page d’accueil mais aussi à créer des pages dédiées, sur ces thématiques, sur le site de mon client.
*Enfin, même si la précédente stratégie peut être associée à du référencement indirect, il y en existe une autre qui, dans certaines circonstances, peut générer des résultats concluants. Si par exemple, vous êtes dans une niche de marché très compétitive, que les mots-clés principaux comme les mots-clés indirects sont porteurs de trafic avec tout de même au niveau de compétition très élevés (donc une forte présence sur le web de ces mots-clés), une stratégie intéressante complémentaire (le mot est important) peut consister à totalement inverser le schéma standard d’optimisation. Plus le niveau de compétition d’un mot-clé est élevé, plus il vous sera difficile d’aller chercher du positionnement pour celui-ci (voir un autre article intitulé : “Qu’est ce que le positionnement Internet"). Donc, la stratégie ici consiste à identifier un ou plusieurs mots-clés connexes (associés à la niche de marché en question) présentant un faible niveau de compétition avec plus ou moins de trafic (ici, cette variable est moins importante), et de produire du contenu optimisé autour de ces mot-clés. La résultante aura pour effet de vous positionner relativement rapidement dans une position favorable pour ces mots-clés, et donc de générer du trafic organique (qui à la source du positionnement d’un site web dans les résultats de recherche). La création de ce trafic organique aura pour conséquence d’impacter directement les variables associées au positionnement organique de votre site en général (taux de rebond, nombre de pages vues par session, etc…) et donc d’influencer plus rapidement le positionnement global de votre contenu.
Il ne s’agit ici que de quelques informations, plus ou moins détaillées, vous permettant de comprendre à quel point un rapport de positionnement, tant pour vous que pour vos compétiteurs, peut avoir un impact majeur sur votre site Web. Si vous souhaitez en savoir plus sur ces rapports de positionnement, écrivez-moi à info@pagup.com.
Le plagiat est une réelle problématique, dans la vie réelle comme dans le monde virtuel. Toutefois, la virtualité du contenu est souvent un frein à toute forme de rétroaction, particulièrement si les copies en question proviennent d’autres juridictions que la vôtre.
Surveiller l’indexation de votre web et de son contenu pourrait être la solution.
En quoi est ce que l’indexation pourrait être un frein au plagiat. Dans les faits, ça n’est pas vraiment le cas car vous ne pourrez jamais empêcher qui que ce soit de copier vos textes. Toutefois, vous pouvez empêcher le “copieur" d’en tirer les bénéfices (pour le référencement).
Comment ? Il se trouve que Google est friant de contenu original et priorise très largement celui-ci pour le référencement organique tout en pénalisant à plusieurs niveaux d’intensité la duplication de contenu. Autrement dit, si vous produisez un texte original, que vous l’indexez dans la console et qu’ensuite, une autre personne reprend mot pour mot le contenu de votre article, en espérant gagner du référencement “sur votre dos", seul votre contenu aura une valeur effective de référencement et servira la cause de votre site, tandis que la version copiée, elle, ne se verra portée que très peu d’attention !
À terme, d’ailleurs, si la pratique de plagiat se voit être redondante, Google risque à ce moment là de sanctionner lourdement le site se prêtant à ces pratiques.
Donc, dans tous les cas, les plagieurs ne peuvent pas pleinement bénéficier du fruit de votre créativité (à moins de réécrire le contenu et donc de le modifier) si et seulement si, vous avez eu la présence d’esprit d’indexer votre contenu.
L’indexation de votre contenu. Une routine à adopter…
Le web est un environnement qui se densifie au quotidien. À ce titre, peut-être l’avez-vous remarqué, mais l’indexation d’un site, au complet, prend du temps (et on ne parle du référencement). Parfois, même au bout de quelques mois voire plus, il arrive que certaines sections d’un site ne soit même pas indexée du tout (pour en savoir plus, consultez le niveau de liens soumis par la sitemap dans la console – Google search console – et le nombre effectif de liens indexés). Autrement dit, ce n’est pas parce que vous publiez du contenu sur votre site web, que celui est immédiatement pris en considération par Google. Tout dépendant du niveau d’autorité de votre nom de domaine, de votre trafic, et cela peut prendre plusieurs jours, semaines ou mois.
Donc, pour vous assurer que votre contenu, votre article ou page, soit pris plus rapidement en considération par Google (de manière effective ou pas), pensez à vous connecter dans la Console (si, au préalable, vous y avez créé votre “propriété"), allez dans la section “Exploration/Explorer comme Google", copiez votre lien et demandez à ce que uniquement ce lien soit exploré.
Des solutions de veille pour votre contenu.
Maintenant que vous avez indexé votre contenu, vous pouvez aussi monter des “alertes" dans Google Alerts afin d’être notifié dès que quelqu’un mentionne votre nom, celui de votre entreprise ou reproduit de l’information provenant de votre site Web. Non seulement vous saurez d’où vient la fuite mais vous pourrez aussi directement intervenir afin de mettre fin au préjudice.
Vous pouvez égalmement utiliser Mention, un outil de veille très efficace sur l’ensemble des moteurs de recherche mais aussi sur les réseaux sociaux (là où Google ne peut pas vous aider). Mention vous informe en temps réels de sujet abordés au niveau de votre marque, de vos concurrents ou même d’influenceurs.
Il existe bien sur un grand nombre d’autres solutions à disposition…
Le titre est provocateur, bien sur. Mais dans les faits, l'obstination de Google à vouloir à tout prix un Web plus sûr, aura un impact sur vos visiteurs, surtout si vous en êtes encore au HTTP.
Le protocole HTTP (HyperText Transfer Protocol) est ce qui permet à votre navigateur de vous afficher les sites web que vous souhaitez visiter. Le HTTPS signifie « HyperText Transfer Protocol Secure ». Il s'agit d'une couche de sécurité supplémentaire au protocole standard permettant de protéger les données des utilisateurs et les informations échangées (pour faire simple).
Arrivé en 2017, Google Chrome et Firefox, qui englobent 60,79% de tous les internautes avec leur navigateurs, ont décidé, de manière commune, d'instaurer des mesures plus sévères qui vont toucher directement tous les sites web présents dans leur index respectif. Mais dans le cas de Google Chrome, la grande transition est prévue pour octobre 2017.
Avant d'aller plus loin, une image vaut mille mots. Donc, allez sur Google Chrome, FireFox ou Internet Explorer, entrez votre site web et appuyez sur “Enter". Si, une fois votre site chargé, vous voyez “HTTPS" et “sécurisé" devant votre nom de domaine… Tout va bien (pour autant que le tout soit en vert)! Si pas, lisez la suite :
Un site en HTTPS vous permet d’entrer des données personnelles (numéro de carte de crédit, par exemple) et de remplir des formulaires en toute sécurité. Cela empêche aussi certains hackers de modifier le contenu d’un site web.
Donc, si vous ne voyez pas, sur votre propre site web, l'indication, en vert “Sécurisé", c'est que vous utilisez encore le protocole HTTP… Et qu'il est grand temps de changer.
Que va-t-il se passer en octobre 2017 ?
À l'heure actuelle, Google Chrome affiche la mention « Site non sécurisé » s’il y a une section transactionnelle ou des formulaires incluant des champs de type « mot de passe » sur un site web qui utilise le protocole HTTP.
Ce qui risque de toucher une quantité énorme de sites (et peut-être le vôtre), c’est la mise à jour prévue pour octobre 2017. En effet, tous les sites HTTP utilisant au moins un formulaire (champ de recherche, formulaire de contact, etc.), afficheront, PAR DÉFAUT, « site non sécurisé » dans la barre d’adresse lors de la saisie de texte.
Concrètement, cela veut dire que tous les internautes qui visiteront votre site en HTTP verront, à un moment ou un autre, apparaître la mention « site non sécurisé ». Et il y a aussi fort à parier que les autres navigateurs (Firefox, par exemple) suivront aussi cette tendance.
Pensez à l’impact que cela aura sur vos visiteurs. Comment réagiront-ils en voyant apparaître, de manière incessante, cette mention sur votre site? Une mention « site non sécurisé » en fera certainement fuir plus d’un ! Voilà concrètement de quoi cela aura l’air :
Quels seront les impact directs sur votre site ?
Un impact direct sur vos conversions. En effet, une adhésion en tant que membre ou la complétion d’un formulaire de contact sont souvent des leads importants pour une entreprise. Si le site web utilise le protocole HTTP, les internautes qui remplissent ces formulaires se feront aviser que les données qu’ils fournissent (parfois personnelles) ne sont pas protégées, et ce, de manière assez visible.
Un effet négatif pour votre référencement naturel (SEO). À deux niveaux, tout d'abord parce que le HTTPS est devenu en 2017 un critère de référencement à part entière, en défaveur des sites en HTTP (le simple fait de convertir son site, au cours des derniers mois, permettait d'aller grapiller quelques positions dans les résultats de recherche). Ensuite, parce la “mauvaise expérience" vécue par vos visiteurs (sentiment d'insécurité) génèrera de facto une baisse potentielle de trafic et des visites écourtées (taux de rebond, moins de pages vues par session), des facteurs qui peuvent nuire au référencement naturel.
Une mauvaise réputation. Pour les sites plus anciens, restaurer la confiance envers ses clients ou ses membres pourra être très difficile. Pour les nouveaux, on a rarement l'occasion de faire une seconde bonne première impression.
Quelle solution avez-vous ?
Tout d'abord, il est bien important de noter que lorsque vous allez migrer votre site web vers le HTTPS, la version HTTP de votre site ne doit plus être en ligne ou ne doit plus être indexable. Si les deux versions sont en ligne simultanément, cela sera considéré comme du contenu dupliqué par les moteurs de recherche et des pénalités au niveau de référencement seront a prévoir.
Donc, ne confiez pas la conversion de votre site Web à n'importe qui au risque d'y perdre des années de référencement organique (et ça arrive tous les jours, malheureusement).
Une solution simple et gratuite : LET’S ENCRYPT
Let’s Encrypt est une organisation sans but lucratif qui a comme objectif de contribuer à la sécurité sur le web. Pour ce faire, ils procurent des certificats SSL gratuitement aux sites qui en font la demande. L’installation d’un certificat SSL provenant de Let’s Encrypt est beaucoup plus simple que tous les autres certificats. En plus d'être 100% gratuit et 100% sécuritaire.
L’analyse compétitive de son environnement est importante au moment d’optimiser le référencement organique de son site Web (soit en prémisse de la création effective, soit dans un processus d’optimisation à posteriori). Votre entreprise évolue dans un environnement possiblement composé d’autres entreprises offrant le même service que vous. Comment s’en sortent-elles ?
L’avantage de ne pas être nécessairement précurseur dans un domaine permet justement d’observer les retroactions organiques générées par vos compétiteurs afin d’identifier les grandes tendances (comme les plus petites), les courants porteurs et l’ensemble des circonstances permettant naturellement à ces sites de générer du trafic (naturel ou payant).
Le référencement via l’analyse compétitive
À défaut de se limiter aux mots-clés populaires permettant de positionner directement vos produits ou vos services (référencement direct), le compétitive SEO permet d’extraire ceux pour lesquels Google a corrélé, par la recherche organique, ces sites en question afin de développer une stratégie de référencement indirecte ! Êtes-vous toujours au fait des circonstances générant de l’intérêt pour vos services ? Les avez-vous seulement évoquées sur votre site ? Je fais ici la corrélation avec les concepts de causalité ou de conséquence associé à votre offre de service. Il est parfois difficile, même avec une approche empathique large, de tout prendre en considération. D’autant plus si, pour une raison quelconque, vous souhaitez privilégier certains services plus que d’autres.
Ces mots-clés sont souvent issus de:
régionnalismes (une vulgarisation des termes)
recherches connexes (quelqu’un cherchant un massothérapeute peut avoir besoin d’un chiropraticien)
de causes non identifiées
…
Bien sur, il ne s’agit pas de reprendre l’ensemble de ces termes, juste ceux qui apparaissent comme les plus recherchés et, si possible, présentant un faible niveau de compétition (c’est à dire une faible présence du mot-clé sur le Web en général).
Dans ce contexte, vous aurez donc à disposition les outils les plus appropriés pour:
monter une arborescence regroupant à la fois votre offre de service ainsi que les champs d’expertise de celle-ci
exemple: dans le cas de la chiropratie, le champs d’expertise serait la “Lordose”, la “Scoliose”, etc. des termes associés à la chiropratie en général et présentant un certain niveau de recherche mensuel.
produire des articles (documentation connexe)
dans le contexte où vous n’avez pas pu nécessairement aborder de manière corporative l’ensemble des sujets, vous aurez, à ce moment là, l’opportunité de produire des articles (pour la première indexation et pour les mois à venir)
Au moment de l’indexation effective de votre site, pour autant que chacune de vos pages soient bien montées, vous offrirez une définition claire de votre niche de marché, de votre offre de service aux robots d’indexation, ce qui, assurément, aidera votre indexation et boostera votre référencement.
L’analyse compétitive est également intéressant pour “auditionner” la stratégie marketing de vos compétiteurs. Il est en effet possible de suivre l’évolution des positions relatives de chacun des mots-clés définissant leur référencement organique et ainsi déterminer ce sur quoi ils mettent l’accent ou prévoient de mettre l’accent dans les prochains jours. Mais outre cet avantage, cela vous donne aussi l’opportunité d’identifier les abscences organiques de ceux-ci, donc les mots-clés ou les niches de marché, dans lesquels ils ne sont pas présents et, par la production de contenu, de vous positionner durablement.
Enfin, et je crois que c’est probalement le plus important dans une stratégie de veille concurrentielle, L’analyse compétitive vous permet surtout d’identifier des objectifs de croissance et savoir, en tout temps, ou vous en êtes. L’information a toujours été la ressource la plus précieuse et la plus difficile à obtenir, franchissez le Cap !
Il est important de distinguer Référencementweb et Positionnement web (dans les résultats de recherche), car même si les deux sont intimement corrélés, ils ne s'optimisent pas de la même manière.
En fait, le référencement (organique, naturel), c'est la catégorisation de vos informations, de vos pages, de votre contenu en vue de les corréler à des recherches organiques. Comme celles-ci se font à l'aide de mots, ou de combinaisons de mot, les mots-clés donc (ceux que vous entrez dans la barre de recherche), Google va associer le contenu de votre page (pour autant qu'elle soit d'abord correctement indexable, puis clairement définie) à certains d'entre-eux. Ainsi, quand le mot-clé sera utilisé par quelqu'un, votre site apparaîtra dans les résultats de recherche (c'est résumé, mais le principe est là).
Mais ceci ne définit pas pour autant la position que vous allez occuper pour ce mot-clé, le “ranking" – Positionnement Web.
Les facteurs de positionnement Web sont essentiellement liés à la pertinence effective ou relative de votre site pour ce mot-clé en question. Et, à ce niveau bien précis, Google monitore l'ensemble des interactions que votre site peut avoir avec son propre environnement (liens directs, etc.) mais aussi avec celui suggéré par lui-même (votre référencement). D'ou l'importance d'optimiser effectivement votre référencement.
Si votre site n'est pas optimisé, ou est mal monté, Google aura bien du mal à identifier ce que vous faites et conséquemment à vous cataloguer. Il vous listera donc pour des mots-clés variés et souvent peu corrélés parce qu'il essaiera de trouver ce à quoi vous associer. Du fait de cette disparité/diversité organique, il est peu probable que vous génériez, par défaut, du trafic organique pour ces pages en question. Et donc, forcément, cela aura un impact sur votre positionnement Web en général.
C'est une relation de cause à effet. Tout part de ce que vous mettez sur votre site et surtout de comment vous structurez l'information.
Le positionnement de votre site dépend donc du trafic que votre site génère. Plus concrètement (et dans l'ordre d'importance):
Les visites faites sur le site web (à partir de la recherche organique)
Le temps passé sur le site
Le nombre de pages vues par session
Le taux de rebond
…
Arrêtons-nous aux 4 premiers facteurs, parce qu'il y a matière à explication.
Il s'agit ici de la pertinence de votre contenu, de votre stratégie de conversion, de l'ergonomie de votre site (le UX), etc. Si on devait résumer les facteurs de succès d'un bon positionnement, on dirait que “plus vous avez du monde sur votre site, lisant votre contenu, et se déplaçant de page en page, plus vous aurez un positionnement favorable". Simple, non ?
En fait, non ! Parce qu'ici, en dehors de la qualité effective de votre contenu, qui est très relative en soi, subjective plutôt, il y a le phénomène de conversion et la mise en place de stratagèmes invitant vos visiteurs à se déplacer sur votre site. En quoi cela consiste-t-il ?
Tout d'abord, une stratégie très simple. Intégrez des liens internes dans vos pages.
Lorsque vous produisez vos pages ou articles, pensez à intégrer des liens internes, dans votre contenu faisant référence à d'autres informations pouvant intéresser vos lecteurs.
Un autre bon moyen consiste aussi à proposer un rappel de l'ensemble de vos services en bas de page, avec un design attractif. Ainsi, arrivé au bout de leur lecture, vos lecteurs pourront cliquer sur un des liens les envoyant vers une autre page (service) ou éventuellement un article connexe! Un “relais" ou “extrait" de quelques articles de blog sur vos pages ou même encore de votre boutique (disposez 2-3 produits dans un encadré) peuvent inviter le visiteur à cliquer et donc se déplacer sur votre site.
Généralement, un site ayant un bon référencement organique, présente un taux de rebond approprié (et plus bas que la moyenne), car Google aura effectivement produit un listing (d'une catégorisation) approprié selon ce qu'il a compris de votre site. Donc, nécessairement, les gens cliquant sur votre site, à partir de résultats de recherche, sont moins susceptibles d'être “surpris" ou “déçus" de l'information présentée (et donc, d'en partir de suite).
Produisez souvent du contenu et indexez-le !
Une autre stratégie qui peut à la fois aider votre référencement et votre positionnement Web, c'est de produire avec une certaine fréquence du contenu sur votre site Web. Plus vous produirez du contenu connexe à votre niche de marché, à vos services/produits, plus vous augmenterez vos chances de voir votre site acquérir non seulement une indexation plus riche mais surtout, plus de positions favorables dans les résultats de recherche. Voir l'article: “Deux erreurs fréquentes lorsqu’on parle de contenu.“
À ce titre, il est important de vous “libérer" du fardeau que représente la production de contenu. Si vous êtes entrepreneur, vous êtes nécessairement passionné par ce que vous faites, par votre métier. Abordez la production d'articles comme l'opportunité de prendre votre place, de présenter les bienfaits de vos services (tout en vous positionnant sur les facteurs de causalité et de conséquence pour le référencement indirect), et surtout, indexez-les !
L'indexation par les moteurs de recherche est un principe qui est assez peu compris par la plupart des gens. En fait, il y à la fois un mélange de non-chalance et de méconnaissance dans la perception du rôle que joue effectivement Google pour le commun des mortels. Vous pensez que parce que vous écrivez quelque chose sur votre site, Google le comprendra (aura la capacité d'interprêter l'importance de ce que vous écrivez ou voulez dire), et l'utilisera pour vous valoriser de suite ? Mais Google est une machine, intelligente, certes, mais ne présentant aucune forme d'empathie, elle… Vous êtes une donnée, qu'il faut organiser dans un environnement. Et même si Google est aujourd'hui présent un peu partout dans nos vies, il n'y est pas tout le temps (les robots d'indexation) ! Donc, l'intégration dans votre référencement de l'information que vous venez de publier sur votre site n'est pas, par défaut, immédiate. Elle pourrait l'être si vous étiez un grand journal, produisant du contenu toutes les 10 minutes… (et pour lequel Google juge pertinent d'y associer un veille continue). Mais pour la plupart d'entre-nous, vu que nous ne produisons de l'information que de manière occasionnelle, les robots d'indexation examinent notre contenu sur une fréquence tout aussi sporadique. Il est donc important, dès que vous avez terminé la production de votre page ou de votre article, de l'indexer immédiatement dans la console (afin d'informer Google qu'il ya de nouvelles données à analyser).
Au bout du compte, après avoir travaillé votre référencement et votre positionnement web, pensez aussi à convertir, peu importe le moyen. Après avoir fait tant d'effort pour attirer du monde sur votre site, il vous faut maintenant capitaliser sur ceux-ci et extraire quoi qu'il adviennent des données utilisables vous rendant un peu plus autonome.
Le référencement professionnel, un sujet qui tombe à point nommé parce que… Le Web, c’est un peu le FarWest. Et malheureusement, le SEO à des fins d’optimisation du référencement et du positionnement, en fait également partie.
Alors, faisons la lumière sur le sujet
Le Référencement professionnel, juste une histoire de mots-clés ?
Dans les faits, c’est ce que je lis très souvent sur les médias sociaux, et pourtant, rien n’est plus erroné. Parmi mes clients, je ne cesse de compter les entrepreneurs désabusés, ayant eu la malheureuse expérience soit, de faire affaires avec une Agence Web peu expérimentée en la matière (même celles ayant pignon sur rue, à grand renfort de publicité), soit de repondre à l’un de ces courriels provenant d’Inde et promettant la première position assurée pour un mot-clé.
Qu’on se le dise, le référencement professionnel, celui qui vous assurera de créer un référencement organique approprié et autonome avec votre site, n’a rien à voir avec tout ça…
Le SEO, c’est tellement plus globalisant !
Et j’en profite pour faire la lumière sur cette histoire de mots-clés. Le référencement organique, ce n’est pas l’histoire d’un ou deux mots-clés vous faisant sortir en première position. Et ce n’est pas non plus de voir votre site apparaître dans les résultats de recherche en tappant votre nom ou le nom de votre entreprise. Ce n’est pas comme ça que ça marche.
En fait, si vous vous satisfaisez de ça, malheureusement, c’est que vous n’avez pas compris ce à quoi sert Google parce que dans ce cas précis, vous devrez attendre que les gens vous connaissent personnellement (ou le nom de votre entreprise) avant d’espérer avoir des visiteurs et faire des ventes.
À titre d’exemple, je prends souvent pour témoin le site de ma conjointe, pour lequelle j’effectue une veille SEO depuis pas mal de temps maintenant. Elle est photographe, et dans la région, ce ne sont justement pas les photographes qui manquent … L’optimisation de son site Web était donc nécessaire pour lui permettre de se démarquer. Mais à la différence de tous les autres sites Web de ses concurrents, nous avons adopté une stratégie de référencement direct et indirect (en plus de toutes les autres variables d’optimisation). Alors oui, elle sort dans le Top 3 pour le mot-clé “Photographe Drummondville", comme d’autres photographes d’ailleurs qui se listent bien en première page. Mais au contraire des autres sites, le sien est indexé pour plus de 300 mots-clés, alors que son plus proche compétiteur régionale, ne l’est que pour une vingtaine. Ce qui a pour conséquence que son site soit listé dans le Top 3 des résultats de recherche organique pour plus d’une quinzaine de mots-clés (et je ne parle que du TOP 3 car son site apparaît en première page pour 50 mots-clés). Et pas juste pour “Photographe Drummondville". Mais pour “Photographe professionnelle", “Photographe professionnel", “Photographe de Studio", etc …
Lequel des sites, pensez-vous, génère le plus de trafic ?
Et c’est justement là toute la différence entre un pseudo référencement pour un ou deux mots-clés (comme vous le vendrait votre agence ou votre “indien"), et une véritable stratégie de référencement professionnel organique. Pensez-vous que les gens sont des machines ? Qu’ils utilisent tous les mêmes mots lorsqu’ils font des recherches ? Et même, pensez-vous que LE mot-clé pour lequel vous souhaitez vous positionner est bel et bien celui qui génère le plus de trafic ?
En fait, en matière de référencement professionnel, si vous n’identifiez pas ces termes de langage auprès de votre développeur ou “expert", vous savez que vous n’êtes pas à la bonne place:
Efficacité de votre plan d’hébergement (Shared hosting, VPS, …)
Validité (ou installation) d’un certificat SSL
Performance de votre site Web
Temps et taille de chargement
Compression GZip
Taille des images (et compression au besoin)
Chargement séquentiel du Javascript (avec minification, …)
Erreur d’exécution Javascript
Cache
…
Balise H1 et H2
Les balises “alt" de vos images
Titre SEO, META Description (longueur, efficacité, …)(
Analyse de la compétition
Identification des mots-clés à trafic, de tendances, etc ..
Stratégie de référencement indirect
Arborescence et structure du site
Efficacité des pages, des mots-clés par page, des titres (H1, H2)
Validité du Responsive du site Web
Validitié du Robots.txt et de la SiteMap
Référencement actuel (vous devez au moins savoir où vous en êtes)
Longueur de texte par page
Schéma de données structurées
Vérification du listing sur Google My Business et les réseaux sociaux
Validitié du scripts Google Analytics
Rapport de performance des liens internes (404, non SEO-Friendly, …)
Rapport de Backlinks (Validité, effecacité, …)
Réindexation dans la console (si nécessaire)
Système de backups du site (actif, préventif…)
Système de conversion (popup, récupération de courriel, …)
Analyse du comportement sur le site (si nécessaire)
AMP (optionnel vu que ce n’est pas encore une norme SEO – Septembre 2017)
Suivi … (est ce que la stratégie est efficace, …)
… Et bien d’autres encore !
Ceci n’est vraiment que le sommet de l’Iceberg (il y a des dizaines d’autres variables plus ou moins techniques à prendre en considération). Donc, si vous sentez que votre interlocuteur n’a pour intention que d’intégrer un peu de texte sur quelques pages en vous chargeant le gros prix (comme j’ai déjà pu voir), ditez-vous qu’il serait bon d’aller voir ailleurs.
Dans le fait, vous pouvez aussi demander un Audit SEO de votre site (gratuit) après “optimisation" pour confirmer effectivement que le travail a bel et bien été fait.
Voilà plusieurs fois qu’à des fins d’explication du processus de référencement, j’utilise volontairement le mot “résonance" en parlant d’optimisation et de référencement organique.
Entrons dans le vif du sujet.
Comment faire entrer son site en “résonnance" pour développer un référencement organique autonome ?
En fait, la résonance organique, tel que je la définis, c’est un état plus ou moins autonome oû le site Web, stratégiquement positionné dans sa niche de marché par des techniques de référencement direct et indirect (outre la question de la performance des capacités d’indexation, prérequis standard à son optimisation), “trouve sa place" au sein de son environnement organique et rafine ses positions organiques de manière autonome (c’est très imagé mais l’idée est de faciliter la compréhension).
En tant que spécialiste SEO, c’est probablement le moment le plus significatif (et satisfaisant) d’un processus d’optimisation car c’est typiquement le moment où le site déploie son plein potentiel de référencement et surtout qu’il assoit les bases de performances futures (nous y reviendrons).
Ce processus de résonance comporte deux étapes:
Le déploiement
La rationalisation
Résonance | Le déploiement organique – Un jeu d’essais-erreurs
Dans l’étape de déploiement organique, le site est ancré dans un processus d’acquisition de mots-clés organiques corrélés à sa niche de marché. Concrètement, il s’agit davantage d’une période de transition, dans laquelle Google évalue et teste le positionnement effectif du site (à partir de son indexation) dans la recherche organique en analysant l’impact de ses mots-clés (à son niveau et celui des autres composantes présente dans la niche) sur son trafic, son taux de rebond, etc. Le signe le plus évident de cette “excitation organique" se manifeste dans la volatilité des positions organiques occupées. Une période qui peut s’étirer de 2 à 4 mois mais qui reste cyclique (car elle revient fréquement).
Cette période est importante car, c’est elle qui permet justement de déterminer si le travail d’optimisation est été bien fait. Si, en cours d’indexation, vous réalisez que votre site acquiert des positions organiques pour des thématiques ou mots-clés hors sujets (j’aborderai le sujet en détail lors d’un prochain article), c’est que votre site Web (en tout ou en partie), vos produits ou services, n’ont tout simplement pas été “compris", et que donc sa catégorisation (qui est la prémisse à son référencement) est désaxée.
Résonance | La rationalisation – Le rafinage du ranking organique
Après quoi, débute l’étape de rationalisation, pendant laquelle Google raffine le positionnent organique suggéré (par notamment la rétroaction du trafic: les stats) et le site web acquiert plus “durablement" ses positions organiques. Cette période est habituellement plus stable et le processus de rationalisation tend à générer un baisse minime du nombre de mots-clés indexés (d’où la rationalisation) mais des positions plus favorables et rationnelles, moins volatiles et souvent juxtaposées (connexes – plus proches les unes des autres). C’est d’ailleurs à ce moment précis que vous constaterez la pertinence de vos balises H1 et H2, car le site occupera des positions relativement proches, continues et correlées.
Et après ?
Après, cela dépend strictement de vous. Idéalement, dans un processus de croissance, vous aurez mis en place une cédule de production de contenu, de manière à rafiner votre référencement et augmenter la résonance de votre site Web. Généralement, après ce premier ajustement (le déploiement et la rationalisation), le site poursuit son acquisition de mots-clés mais, plus rapidement, tout comme son référencement car, bien positionné dans sa niche de marché, votre nom de domaine aura acquis une certaine forme d’autorité.
Voici une question à laquelle je suis fréquemment confronté… Mais en fait, pas vraiment ! J'aimerais l'être plus souvent afin justement d'expliquer les différences majeures que représentent le OnPage et le OffPage (ici, limitons-nous à Adwords) et surtout, quels en sont les conséquences.
Adwords ou une bonne stratégie de référencement ?
Pourquoi ? Parce qu'il semble tout simplement qu'il y ait, par défaut, un parti pris pour le référencement payant, Adwords, Facebook Ads, etc … Et que fréquement, le référencement ou “le fait d'être vu" sur Google se résume tout simplement à faire de la publicité.
Personnellement, c'est que j'appelle la solution facile. C'est court-termiste, relativement facile à mettre en place et dans certains cas, ça peut générer rapidement des résultats… Disons plutôt des “clics".
Mais, qui dit que c'est efficace ? À partir d'ici, je ne veux évidemment pas désavantager (ou dénigrer) l'ensemble des mes collègues et amis, oeuvrant de ce milieu, mais il faut tout de même faire le point sur le sujet.
Même pour les meilleurs d'entre-nous,
Adwords est un outil qui nécessite un certain niveau de connaissance et d'expérience pour aller chercher le maximum d'efficacité (le commun des mortels, qui teste à l'occasion quelques campagnes, est loin de se douter du niveau effectif d'analyse et de dextérité nécessaire permettant d'atteindre un certain niveau de performance et de rentabilité).
Adwords représente un coût, voire un budget, dont on peut vite perdre le contrôle et qui peut assez rapidement créer de l'addiction (de nombreux entrepreneurs, sous-équipés au niveau Web, ne vivent que de leur campagnes Adwords)
Mais, encore une fois, c'est une solution simple, qui peut dépanner, et dont on a plus ou moins contrôle. Est-ce que les solutions simples sont celles qui génèrent effectivement le succès ? Peut-être que vous vous dites “Jusqu'ici, ça va…" mais vous connaissez la suite. En fait, vous limiter à ce type de “référencement" n'est pas une stratégie à proprement parler qui fera grandir votre entreprise. Vous risquez de puiser outre-mesure dans vos ressources financières pour garder le cap tout en limitant drastiquement vos capacités d'investissement sur la base d'une vente potentielle (et sporadique).
Ce n'est pas un investissement, ni de près ou de loin, c'est juste une dépense. Donc, vous dépensez à mesure que vous gagnez… juste pour être vu. Ce n'est pas tenable (ni rentable) !
Le référencement payant doit, bien sur, faire partie de votre stratégie globale mais dans un contexte spécifique de promotion (nouveau produit), pour vous démarquer dans une niche précise, mais toujours avec une base solide et durable, celle qui quoi qu'il arrive, vous amènera du trafic: votre référencement organique (votre rente). En fait, personnellement, je considère Adwords (incluant les Facebook/Linkedin/ et autres ads) comme un Bonus que l'on s'accorde pour orienter son trafic, tester des stratégies Web (Marketing), approcher une clientèle plus précise, etc … Mais jamais comme l'unique moyen de promouvoir mon entreprise.
Voici d'ailleurs quelques statistiques sur le sujet. Saviez-vous que:
70 % des résultats de recherche cliqués (sur Google) sont organiques, ORGANIQUES (pas Adwords)!
70-80% des utilisateurs ignorent les résultats payants (annonces) pour se concentrer sur les résultats organiques (dans les recherches Google)
93% des expériences en ligne commencent avec un moteur de recherche (pas un réseau social).
Aussi:
La première position dans les résultats de recherche Google ne génère que 34,36% des “clics" dans les résultats de recherche et cette statistique chute drastiquement plus on s'éloigne du Top 3 (Triangle d'or).
Selon Social Media Examiner, seuls 45% des “marketeurs" professionnels considèrent que leurs stratégies Facebook sont efficaces et génèrent des résultats concluants.
Selon Wordstream, le taux moyen de conversion des publicité Adwords, tous domaines confondus, est de 2.7% dans les moteurs de recherche (en général) et de 0,89% dans les réseaux d'affichage.
Bonus 1:
75% des utilisateurs ne dépassent pas la première page de résultats organiques.
Bonus 2:
Selon Hubspot, les entreprises produisant plus de 16 articles par mois sur leur site, génère en moyenne 3,5 fois plus de trafic que celles se limitant à 0 -4 articles par mois (B2B et B2C confondus).