Voilà plusieurs fois qu’à des fins d’explication du processus de référencement, j’utilise volontairement le mot “résonance" en parlant d’optimisation et de référencement organique.
Entrons dans le vif du sujet.
Comment faire entrer son site en “résonnance" pour développer un référencement organique autonome ?
En fait, la résonance organique, tel que je la définis, c’est un état plus ou moins autonome oû le site Web, stratégiquement positionné dans sa niche de marché par des techniques de référencement direct et indirect (outre la question de la performance des capacités d’indexation, prérequis standard à son optimisation), “trouve sa place" au sein de son environnement organique et rafine ses positions organiques de manière autonome (c’est très imagé mais l’idée est de faciliter la compréhension).
En tant que spécialiste SEO, c’est probablement le moment le plus significatif (et satisfaisant) d’un processus d’optimisation car c’est typiquement le moment où le site déploie son plein potentiel de référencement et surtout qu’il assoit les bases de performances futures (nous y reviendrons).
Ce processus de résonance comporte deux étapes:
Le déploiement
La rationalisation
Résonance | Le déploiement organique – Un jeu d’essais-erreurs
Dans l’étape de déploiement organique, le site est ancré dans un processus d’acquisition de mots-clés organiques corrélés à sa niche de marché. Concrètement, il s’agit davantage d’une période de transition, dans laquelle Google évalue et teste le positionnement effectif du site (à partir de son indexation) dans la recherche organique en analysant l’impact de ses mots-clés (à son niveau et celui des autres composantes présente dans la niche) sur son trafic, son taux de rebond, etc. Le signe le plus évident de cette “excitation organique" se manifeste dans la volatilité des positions organiques occupées. Une période qui peut s’étirer de 2 à 4 mois mais qui reste cyclique (car elle revient fréquement).
Cette période est importante car, c’est elle qui permet justement de déterminer si le travail d’optimisation est été bien fait. Si, en cours d’indexation, vous réalisez que votre site acquiert des positions organiques pour des thématiques ou mots-clés hors sujets (j’aborderai le sujet en détail lors d’un prochain article), c’est que votre site Web (en tout ou en partie), vos produits ou services, n’ont tout simplement pas été “compris", et que donc sa catégorisation (qui est la prémisse à son référencement) est désaxée.
Résonance | La rationalisation – Le rafinage du ranking organique
Après quoi, débute l’étape de rationalisation, pendant laquelle Google raffine le positionnent organique suggéré (par notamment la rétroaction du trafic: les stats) et le site web acquiert plus “durablement" ses positions organiques. Cette période est habituellement plus stable et le processus de rationalisation tend à générer un baisse minime du nombre de mots-clés indexés (d’où la rationalisation) mais des positions plus favorables et rationnelles, moins volatiles et souvent juxtaposées (connexes – plus proches les unes des autres). C’est d’ailleurs à ce moment précis que vous constaterez la pertinence de vos balises H1 et H2, car le site occupera des positions relativement proches, continues et correlées.
Et après ?
Après, cela dépend strictement de vous. Idéalement, dans un processus de croissance, vous aurez mis en place une cédule de production de contenu, de manière à rafiner votre référencement et augmenter la résonance de votre site Web. Généralement, après ce premier ajustement (le déploiement et la rationalisation), le site poursuit son acquisition de mots-clés mais, plus rapidement, tout comme son référencement car, bien positionné dans sa niche de marché, votre nom de domaine aura acquis une certaine forme d’autorité.
Voici une question à laquelle je suis fréquemment confronté… Mais en fait, pas vraiment ! J'aimerais l'être plus souvent afin justement d'expliquer les différences majeures que représentent le OnPage et le OffPage (ici, limitons-nous à Adwords) et surtout, quels en sont les conséquences.
Adwords ou une bonne stratégie de référencement ?
Pourquoi ? Parce qu'il semble tout simplement qu'il y ait, par défaut, un parti pris pour le référencement payant, Adwords, Facebook Ads, etc … Et que fréquement, le référencement ou “le fait d'être vu” sur Google se résume tout simplement à faire de la publicité.
Personnellement, c'est que j'appelle la solution facile. C'est court-termiste, relativement facile à mettre en place et dans certains cas, ça peut générer rapidement des résultats… Disons plutôt des “clics”.
Mais, qui dit que c'est efficace ? À partir d'ici, je ne veux évidemment pas désavantager (ou dénigrer) l'ensemble des mes collègues et amis, oeuvrant de ce milieu, mais il faut tout de même faire le point sur le sujet.
Même pour les meilleurs d'entre-nous,
Adwords est un outil qui nécessite un certain niveau de connaissance et d'expérience pour aller chercher le maximum d'efficacité (le commun des mortels, qui teste à l'occasion quelques campagnes, est loin de se douter du niveau effectif d'analyse et de dextérité nécessaire permettant d'atteindre un certain niveau de performance et de rentabilité).
Adwords représente un coût, voire un budget, dont on peut vite perdre le contrôle et qui peut assez rapidement créer de l'addiction (de nombreux entrepreneurs, sous-équipés au niveau Web, ne vivent que de leur campagnes Adwords)
Mais, encore une fois, c'est une solution simple, qui peut dépanner, et dont on a plus ou moins contrôle. Est-ce que les solutions simples sont celles qui génèrent effectivement le succès ? Peut-être que vous vous dites “Jusqu'ici, ça va…” mais vous connaissez la suite. En fait, vous limiter à ce type de “référencement” n'est pas une stratégie à proprement parler qui fera grandir votre entreprise. Vous risquez de puiser outre-mesure dans vos ressources financières pour garder le cap tout en limitant drastiquement vos capacités d'investissement sur la base d'une vente potentielle (et sporadique).
Ce n'est pas un investissement, ni de près ou de loin, c'est juste une dépense. Donc, vous dépensez à mesure que vous gagnez… juste pour être vu. Ce n'est pas tenable (ni rentable) !
Le référencement payant doit, bien sur, faire partie de votre stratégie globale mais dans un contexte spécifique de promotion (nouveau produit), pour vous démarquer dans une niche précise, mais toujours avec une base solide et durable, celle qui quoi qu'il arrive, vous amènera du trafic: votre référencement organique (votre rente). En fait, personnellement, je considère Adwords (incluant les Facebook/Linkedin/ et autres ads) comme un Bonus que l'on s'accorde pour orienter son trafic, tester des stratégies Web (Marketing), approcher une clientèle plus précise, etc … Mais jamais comme l'unique moyen de promouvoir mon entreprise.
Voici d'ailleurs quelques statistiques sur le sujet. Saviez-vous que:
70 % des résultats de recherche cliqués (sur Google) sont organiques, ORGANIQUES (pas Adwords)!
70-80% des utilisateurs ignorent les résultats payants (annonces) pour se concentrer sur les résultats organiques (dans les recherches Google)
93% des expériences en ligne commencent avec un moteur de recherche (pas un réseau social).
Aussi:
La première position dans les résultats de recherche Google ne génère que 34,36% des “clics” dans les résultats de recherche et cette statistique chute drastiquement plus on s'éloigne du Top 3 (Triangle d'or).
Selon Social Media Examiner, seuls 45% des “marketeurs” professionnels considèrent que leurs stratégies Facebook sont efficaces et génèrent des résultats concluants.
Selon Wordstream, le taux moyen de conversion des publicité Adwords, tous domaines confondus, est de 2.7% dans les moteurs de recherche (en général) et de 0,89% dans les réseaux d'affichage.
Bonus 1:
75% des utilisateurs ne dépassent pas la première page de résultats organiques.
Bonus 2:
Selon Hubspot, les entreprises produisant plus de 16 articles par mois sur leur site, génère en moyenne 3,5 fois plus de trafic que celles se limitant à 0 -4 articles par mois (B2B et B2C confondus).
Concrètement, vous diagnostiquez que votre site apparaît dans les résultats de recherche pour des thématiques qui sont soit totalement éloignées de votre entreprise (et parfois cocasses), soit effectivement corrélées, par défaut, mais de loin (trop loin) et rendant votre référencement corporatif inopérant (s’il y en a un).
Pourquoi mon site sort-il de manière incontrôlée dans les résultats de recherche ?
C’est probablement l’une des questions les plus fréquemment posées lorsque je réalise un rapport de référencement organique pour une entreprise. La liste est exhaustive et peut parfois surprendre, particulièrement si la question du référencement n’a jamais été au centre de vos préoccupations.
À titre d’exemple, vous avez une partie de votre site qui parle de voitures (blog), dont une page parlant de la “Ford Escorte” et vous réalisez, dans votre rapport de référencement, que cette page est en realité correlée à “Escorte Québec”, un mot-clé (plutôt cocasse) qui n’a strictement rien à voir avec vous. Alors même si en réalité, la position occupée par votre site pour ce mot-clé se trouvera probablement dans les 5, 6, 7 pages (que personne ne verra jamais), c’est tout de même un problème parce que cela veut dire que vous n’en tirez aucun bénéfice (donc aucun trafic).
Alors de quoi s’agit-il ?
En fait, la réponse la plus simple à donner sur le sujet, c’est tout simplement que Google n’a pas compris le contenu de cette page et n’a pas été en mesure de déterminer les informations qui étaient les plus importantes, et ce, parfois même, si votre texte compte une quantité acceptable de mots.
Ce n’est pas le texte qui importe seulement dans le contexte du référencement organique mais bien le texte ET l’environnement dans lequel se trouve le texte en question (la page et/ou le site Web).
Un autre exemple: l’un des mes clients, une entreprise manufacturière, s’est trouvée dans une situation relativement similaire en réalisant que son référencement organique était principalement orienté sur ses fournisseurs et non sur elle (et évidemment ses propres produits). Comment ? Tout simplement parce que la création de leur site web s’est faite en 2 temps. Tout d’abord, ils ont procédé par eux-même à la création du site, des pages de produits et services (en interne), puis en cours de route, ils ont engagé une ressources afin de gérer le site Web et produire du contenu supplémentaire (articles pour le blog). Cette ressource en question, ayant quelques connaissances en matière de production de contenu, à mis à profit son expérience pour optimiser les articles qu’elle produisait au fur et à mesure, sans pour autant avoir le même reflexe pour le matériel d’ores et déjà produit sur le site. Et devinez quels sujets étaient abordés dans ses articles ? Les fournisseurs de l’entreprise. Du coup, la totalité du site était orienté sur cette thématique et donc, le site n’apparaissait que lorsque le nom de l’entreprise était associé à celui d’un fournisseur ou du produit d’un fournisseur (et non le produit fini de l’entreprise qui n’avait absoluement rien à voir vu qu’il était transformé).
Voilà pourquoi il est important de prendre la production du contenu très au sérieux car son impact peut être bénéfique comme anti-productif. Pensez toujours à:
Identifier un sujet et monter votre texte autour de ce sujet (si vous sentez que vous êtes en mesure d’en produire plus sur la thématique ou pour la corroborer, montez une autre page ou créez un article)
Idenfier ce mot-clé dans l’Url de votre page
Créer une balise H1 (et une seule) avec le mot-clé en question
Créer une à deux balises H2, dans le texte, avec ce mot-clé
Produire un texte comportant un minimum 350 mots OU, si vous êtes plus productif, une fourchette idéale de 550-750 mots (pour une indexation plus riche)
Positionner ce mot-clé dans votre corps de texte (si au bout de votre rédaction, vous réalisez que vous n’avez jamais utilisé ce mot dans le texte, posez-vous la question de savoir si c’est bel et bien le bon mot-clé à valoriser)
Orienter votre texte dans une contexte de “Présentation – Définition” et non de “vente”, ce qui vous évitera de “sur-positionner” vos propos (pour vous, de nous, meilleurs, experts, …)
Utiliser le bon vocabulaire ainsi que les variations (au besoin) permettant de vulgariser votre contenu, particlièrement si votre offre de service est très “nichée” avec un vocabulaire spécifique peu connu.
Créer des liens internes (pour augmenter le temps passé sur votre site, le nombre de pages vues par session, … qui sont des critères de position dans le référencement organique)
Créer un titre SEO comprenant le mot-clé, de 70 caractères maximum
Créer une META description contenant également le mot-clé, de 160 caractères maximum
Éviter de faire des phrases dans votre META description. Utilisez la META description pour positionner plusieurs mots-clés corrélés (ou contextualisant) ainsi que branding (nom de l’entreprise) en utilisant des sigles tels que “-“, “|” vous permettant d’optimiser au maximum l’espace disponible.
Cette liste n’est bien sur pas exhaustive … Mais suivre ces recommandations vous permettra d’éviter la plupart du temps des erreurs de positionnement organique.
Pensez toujours à surveiller votre référencement organique, via vos résultats de recherche, et à corriger les pages qui pourraient créer des erreurs d’indexation.
Vous souhaitez en savoir plus sur votre référencement organique ? Contactez-nous !
Comment optimiser sa position, ou son ranking, dans les résultats de recherche après son référencement.
Nous avons vu toutes les techniques permettant effectivement d’optimiser son site web et d’améliorer son référencement. Qu’en est-il maintenant de la position dans les résultats de recherche ?
Quels sont les critères de ranking (après optimisation du référencement) en 2017 ?
Selon une étude récente, il a été établi qu’après le facteur de référencement, donc la catégorisation efficace du site web selon les recherches organiques, la position dans les résultats de recherche dependait principalement de 7 critères (ici dans l’ordre d’importance):
Les visites faites sur le site web (à partir de la recherche organique)
Le temps passé sur le site
Le nombre de pages vues par session
Le taux de rebond
Les domaines référents
Le longueur du contenu
La sécurité du site Web (Https)
… (le reste étant marginal, plus lié au référencement)
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Ce sont essentiellement des données, pour le 6 premières, que vous pouvez consulter à partir de Google Analytics. Ce qui veut dire qu’après avoir optimisé votre site Web et amélioré son référencement, vous avez maintenant à vous pencher sur l’optimisation de sa position dans les résultats de recherche (SEO + Référencement + Ranking)
Maintenant que vous êtes bel et bien référencé pour ce que vous êtes et faites, comment gagner des positions dans les résultats de recherche ?
Concrètement, il n’y a pas vraiment de secrets. Le classement ci-dessus témoigne en réalité de la pertinence et du taux de succès de votre site Web dans sa niche de marché. Google ne se limite pas effectivement à catégoriser votre site, il analyse également la raison pour laquelle il le valorise ou pas dans son listing organique. Et ce, en continu, dans un processus d’échange bilatéral d’information.
Il y a tout de même quelques éléments intéressants qui peuvent vous permette de compenser éventuellement votre ranking si, par exemple, vous générez déjà des positions favorables et que vous souhaitez les améliorer.
Concernant les visites, l’équation est simple. Plus vous générez du contenu pertinent pour votre niche de marché, plus vous gagnerez en référencement et donc en trafic. Ne cessez donc jamais de produire du contenu original pour accompagner votre offre de service. L’immense majorité des sites occupant le top 3 dans le résultats de recherche, présente un énorme quantité de mots-clés indéxés/corrélés à leur contenu.
Concernant le temps passé sur votre site, la longueur du contenu et le nombre de pages vues, il y a plusieurs techniques, à partir d’un bon référencement, qui vous permettraient effectivement d’améliorer votre position. Tout d’abord, même si la base minimale de texte à pourvoir sur une page est de 350 mots, tentez toujours de vous positionner au-dela de 550-600 mots (ou plus, il s’agit ici simplement de donner un barême). Dans tous les cas, cela ne peut que générer un impact positif. Ensuite, intégrez des liens internes à votre texte. Faites en sorte que vos visiteurs se baladent de pages en pages, soit via une offre de service connexe soit via un article intéressant qu’ils pourraient lire pour compléter leur connaissance (ce ne sont que quelques exemples mais les solutions sont nombreuses).
Concernant le taux de rebond, généralement, un taux rebond élevé est souvent correlé à un mauvais référencement. Par défaut, si votre site est un tant soit peu optimisé, votre taux de rebond devrait nécessairement diminuer. Toutefois, assurez-vous d’identifier toujours, et de manière visible, par les balises H1 ou H2 ou les onglets (ou encore par une organisation adéquate de votre page d’accueil), votre niche de marché (produits/services). La plupart du temps, ça ne trompe pas. Bien sur, des textes/images de qualité, une certaine ergonomie, aideront toujours l’internaute à rationaliser son choix de vous lire plutôt qu’un autre. Souvent, les taux de rebond élevés sont issus d’un référencement relativement déaxé, générant un listing de vos pages inapproprié dans les résultats de Google, donc des visites courtes de personnes réalisant qu’elles ne sont pas au bon endroit.
Donc, générer du trafic, c’est une bonne chose, mais du trafic de qualité, c’est encore mieux.
Il est complexe de définir un taux de rebond idéal. Et ne pensez pas que votre objectif est d’atteindre le ZERO absolu, loin de là. En fait, un taux de rebond à zéro, serait tout simplement impossible (sauf par exemple, doublon de script sur votre page, donc données faussées) car cela irait à l’encontre du principe même de référencement organique. Il y a, par défaut, toujours un certain nombre de pertes, et c’est encore plus vrai quand on prend en considération que plus de 50% du trafic sur le Web est issu de robots.
Tentez de vous maintenir dans une fourchette raisonnable de “25-40%”.
Concernant les domaines référents, il s’agit essentiellement des sites ayant générés des backlinks positifs, en DoFollow, vers votre site. Le backlink, dans les faits, est une référence que Google prend pleinement en considération dans un contexte de référencement. Il est donc aussi important que les ancres utilisées soient corrélés à votre niche de marche (ce qui se trouve entre les balises “a” ). Le principe du backlink est simple. Plus on parle de vous pour certains sujets ou mots-clés, plus cela veut dire que vous êtes pertinent pour ces sujets/mots-clés. Ce qui justifiera de la valorisation de votre site par Google. Prenez donc le temps et toutes les occasions possibles (en générant un code prémonté à copier-coller, par exemple) pour vous créer des backlinks de qualité via vos partenaires, fournisseurs, clients… En bon français, c’est ce qu’on appelle le “Link Building” ou le “NetLinking”. Il y a plusieurs stratégies intéressantes à développer en la matière pour se bâtir une base solide de Backlinks mais nous en reparlerons dans un prochain article.
Enfin, le HTTPS. D’ores et déjà maintes fois mentionné. En septembre 2017, à l’heure où j’écris ces lignes, la conversion au HTTPS via l’intégration d’un certificat SSL est devenue une base essentielle de référencement. Et c’est directement issu d’une action, cette fois-ci, volontaire de la part de Google. Le message est clair. L’objectif est d’offrir un Web plus sûr et plus sécuritaire pour ses usagés. Alors, à l’instar des théories, parfois controversées, relatives à l’optimisation effective d’un site, le HTTPS, quant à lui, est assurément, et de manière définitive, un facteur EFFECTIF de référencement et possiblement l’étape la plus “facile” et accessible pour l’améliorer.
En 2017, créer son site web est une étape fondamentale dans la promotion de son entreprise. En fait, c'est un élément à part entière qu'il faut impérativement prendre au sérieux. Mais c'est plus que de la simple promotion parce que de votre site Web dépendera votre capacité à exister en tant qu'entreprise.
Vous pensez à créer un site Web ? Prenez du recul et analysez votre environnement.
De nos jours, tout se passe par le Web, même dans les secteurs les plus traditionnels. Si vous n'y êtes pas, vous n'existez tout simplement pas. Et à ceci je rajouterais que, dans certains contextes, si vous n'êtes pas en première page, vous n'existez toujours pas ! Et les conséquences de ce manque de visibilité peuvent être multiples et souvent imprévisibles.
Si vous n'existez pas, vous ne vendez pas, ça semble d'une certaine logique. Mais, dans le web, il y a un autre aspect qui peut également impacter l'image de votre entreprise. C'est la perception que les gens peuvent avoir de votre ABSENCE dans les premières positions. Quelle image pensez-vous envoyer à vos clients, et même à de simples visiteurs, en affichant une position qui n'est en aucun cas correlée avec vos slogans marketing ou la qualité que vous revendiquez ? Pensez-y, quand vous cherchez un service ou un produit précis, vous rendez vous souvent en page 2 ? Et si oui, quelle perception avez-vous des entreprises listée dans ces positions comparativement à celles listées en première page ? Vous avez la réponse …
Étrange paraxode mais, de nos jours, que votre produit ou service soit le meilleur ou pas, si vous n'êtes en mesure de vous positionner de manière proportionnelle ou équivalente dans les résultats de recherche, cela peut tout simplement vous faire perdre une certaine forme de crédibilité et donc, diminuez significativement vos ventes.
Deux choses à prendre en considération pour créer un site web optimal:
L'environnement
L'arborescence
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Comprendre son environnement via le competitive SEO
La question de l'environnement est importante parce qu'avant de vous perdre dans les méandres des technicalités de votre entreprise, il s'agit d'identifier les tendances, ce qui est effectivement recherché dans votre niche de marché et surtout de quelle manière. Parce qu'en fin de compte, ce que vous souhaitez avant tout avec votre site Web, ce n'est plus simplement de vous montrer sur la toile mais d'être vu et trouvé. Et cette différence, que bien des agences, essentiellement concentrées sur le design, ont encore du mal à intégrer dans leur modèle d'affaires, est aujourd'hui un facteur crucial de succès.
Pour établir ces grandes tendances, il faut d'abord analyser sa compétition. Comment se positionne-t-elle ? Quelles sont les pages les plus populaires ? Quels sont les mots-clés générant le plus de recherches. À ce titre, il convient d'identifier deux types de référencement. Celui, direct, visant directement à s'arrimer aux grandes tendances, et l'indirect, associés aux causalités de votre offre de service ou produits. Parce qu'il s'agit de permettre à votre site de résonner dans sa niche de marché, en devenant une référence sur les finalités du besoin (votre produit/service) mais aussi sur ses causes (et parfois ses conséquences).
Cette analyse vous amènera à récupérer un plus ou moins grand nombre de mots-clés, que vous pourrez utiliser, à la fois pour positionner vos pages sur des courants porteurs (et particulièrement la page d'Accueil avec les balise H1 et H2) mais aussi pour contextualiser votre offre de service via notamment des articles (en dehors de tout schéma corporatif). L'idée des artices étant de produire un contenu supplémentaire, correlé et habituellement contextualisant, arrimé sur les causes ou les conséquences de votre offre de service (ou parfois sur du vocabulaire ou des variations), pour faire jouer le référencement indirect (donc référencer plus largement votre site web) et produire plus de contenu indexable, associé à votre niche de marché.
L'arborescence, la base d'un référencement efficace.
Dans la majeure partie des mandats que je réalise des optimisations de site Web, l'arborescence est problématique et nécessite une restructuration. La capacité de produire du contenu structuré et suffisant est souvent l'une des causes d'un manque de référencement.
Ici, deux cas de figure se présentent régulièrement.
Tout d'abord, un manque de contenu notoire par page, limitant les capacités d'indexation effectives du contenu.
Ensuite, la densification des informations par page (sur base d'une croyance visant à limiter au possible les “clics” sur un site web).
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Il est souvent recommandé de produire un minimum de 350 mots par pages (le strict minimum, sachant que dans l'idéal, 600 mots représente une “valeur plus sures”) et de focuser son attention sur une thématique à la fois (prendre la décision d'aborder un sujet, de commencer et de terminer avec celui-ci). Lorsque vous densifiez l'information en combinant l'ensemble de vos produits ou services sur une seule et même page, compte tenu du fait que les robots d'indexation n'arrivent à extraire et à identifier que deux à trois mots/expressions, sur un texte de base de 350 mots, formant un ou deux mots-clés corrélés avec la recherche organique, vous limitez drastiquement la capacité d'indexation de la totalité de son contenu et donc son référencement. Plus concrètement, votre page ne sera indexée que pour une partie des informations, essentiellement le contenu redondant ou pertinent (d'un point de vue organique).
Autrement dit, avant de commencer à produire votre site web, vous devez penser à segmenter votre offre de service (et “exploser” vos sous-service) mais aussi vos clients, autant que faire se peut, et à vous imposer de produire une page par service, sous-service et/ou client (si vos produits touchent des domaines d'activités différents). L'impact sur votre référencement sera plus grand car vos pages seront orientées très distinctement sur ce qui justifie leur existence (mot-clé dans l'URL, la balise H1, les balises H2, le titre SEO, la META, etc…) et surtout, cela vous permettra de concentrer votre contenu sur ce qui détermine cette page.
Si en cours de route (pendant le processus de rédaction), vous sentez le besoin de parler davantage d'un produit ou d'un service, voyez s'il ne serait pas opportun de produire une nouvelle page (ou de renvoyer votre contenu dans un article).
Avant de vous lancer dans la conception d'un site Web, prenez le temps de bien comprendre pourquoi vous le faites, quels sont vos objectifs ainsi que votre environement (compétition) et finalement, exigez de votre agence ou développeur, une approche orientée SEO.
Questions fréquentes à propos d’une optimisation de site Web et de son référencement.
Nous allons analyser ici plusieurs éléments relatifs au référencement & à une optimisation de site web à partir de questions fréquemment posées et que très certainement vous vous posez vous-même en moment.
Est ce que j’ai besoin d’un blog pour mon entreprise ?
Ici, j’aimerais vous répondre que non, et que vous en avez fini avec la production de contenu mais ce serait faux et anti-professionnel. En fait, que ce soit sous la forme d’un blog, ou dans l’arborescence même de votre site Web, vous avez besoin… NON, VOUS DEVEZ produire du contenu peu importe ce que vous faites, le style de votre entreprise ou même votre niche de marché.
Les faits sont là, avérés et évidents…. Ok mais pourquoi ?
Tout simplement parce que Google vous positionne à partir de l’indexation qu’il fait de votre contenu. “Oui mais j’ai monté mes pages, avec mes services, ça devrait être suffisant. Non ?“. Oui, vous l’avez fait comme une multitude d’autres personnes. Avec un peu de chance, vous avez optimisé vos pages. Mais pourquoi Google déciderait de vous valoriser plus qu’un autre? Pas parce que vous avez mis partout sur votre site que vous êtes EXPERT ou PROFESSIONEL…
Aussi, vous avez créé vos pages en valorisant quelques mots-clés, idéalement ceux en rapport avec votre offre de service mais, qu’est ce qui vous dit que les gens, vous/moi, vont chercher des informations à partir de ces mots-clés là ?
Produire davantage de contenu permettra à votre site de “résonner” dans sa niche de marché, en se positionnent de manière multilatérale. Via soit les causes qui génèrent un besoin de votre service ou les conséquences, qui sont le résultats d’un produit ou d’un service. Aussi, cela rajoutera du contenu indexable et augmentera la quantité de mots-clés auxquels votre site est corrélé et donc, le nombre de fois que Google pourra vous lister dans les résultats de recherche.
En fait, quand vient le temps de produire de contenu, il faut toujours avoir une approche empathique et se mettre à la place des gens qui pourraient avoir besoin de vous ou de votre produit. Parce que les gens, nous, ne sont pas des machines binaires qui savent par défaut ce dont ils ont besoin pour répondre à une situation donnée, ils cherchent avec leurs mots.
Pour en revenir à la question, le Blog est en réalité un moyen comme un autre, mais il est souvent le plus approprié parce qu’il permet d’aborder un grand nombre de sujets sans pour autant avoir une approche corporative, comme les pages de service traditionnelles.
Donc OUI, vous avez besoin d’un Blog pour votre entreprise et d’y produire du contenu.
Est-ce qu’un mot-clé dans mon URL aide mon référencement ?
Sans l’ombre d’un doute. Il y a peu à débattre sur le sujet mais cela va de soi. Si vous projetez d’aborder un sujet, dans une page ou un article, vous allez par défaut, mentionné ce sujet (mot-clé) dans votre titre H1, quelques titres H2, dans votre contenu, dans le titre SEO, dans la META, la balise “Alt” de vos images …
Il est donc évident de le mentionner dans l’URL de votre page.
Cette logique peut également être utilisée au niveau du nom de domaine, dans certaines circonstances. Particulièrement si vous souhaitez vous positionner dans une niche précise. Évitez donc d’être trop créatif lors du choix du nom de votre entreprise. Cela peut faire une grande différence dans votre référencement organique général.
À propos, un mot-clé, n’est pas à proprement parler (et forcément) juste un mot mais une combinaison de mots, de plusieurs mots. Une étude récente a révélé que, lors d’une recherche organique du Google, les internautes utilisaient en moyenne 4 mots pour identifier un sujet de recherche. En ce compris, les mots-clés géographique et ceux sans intérêt (nous, vous, dans, pour).
Donc OUI, mentionner votre mot-clé dans l’URL va améliorer le référencement de la page en question.
Est ce que le fait d’avoir une présence sur les réseaux sociaux affecte mon référencement ?
C’est un sujet un peu controversé mais la réponse est définitivement OUI, mais pas de manière évidente. Disons que c’est une question d’environnement et de référencement indirect.
Il y a plusieurs types d’intereaction possibles avec les réseaux sociaux:
Connectez son site aux réseaux sociaux
Utilisez les réseaux sociaux pour générer des Backlinks
Utilisez les réseaux sociaux pour générer du trafic
Le fait de connecter son site Web aux réseaux sociaux, revient à valider sa présence dans un environnement donné en permettant notamment de créer des interactions à l’intérieur de celui-ci, via par exemple Google My business (qui récupère vos avis Facebook pour les afficher dans votre fiche descriptive). Il s’agit ici de donner une certaine authenticité à votre site mais aussi une autorité relative (très marginale).
Ensuite, les médias sociaux ne sont pas juste des entités utilisées pour diffuser du contenu. Vous pouvez aussi en profiter pour gagner des Backlinks (en DOFOLLOW, svp) qui vont aider votre référencement. À titre d’exemple, les liens que vous listez dans votre profil Linkedin (comme votre site web, dans l’édition du profil) sont tous convertis en backlinks positifs par Linkedin (qui est un site d’autorité). Pinterest est également intéressant. Si vous partagez un article de blog ou une page sur l’un de vos boards Pinterest, à chaque fois que quelqu’un va le “repinner” (partager), Pinterest génère automatiquement un Backlink vers l’article ou la page en question…
Enfin, pour le trafic. Parce que justement les réseaux sociaux peuvent vous permettre de vous démarquer en valorisant du contenu au sein d’une communauté. En fait, le trafic émanant des réseaux sociaux n’aura pas un impact direct sur votre référencement parce qu’il n’est pas issu de la recherche organique. Toutefois, le trafic en soi, de votre article ou page, ainsi que le taux de rebond (relativement bas, gracieuseté des médiax sociaux) aura pour impact d’accorder une certaine “autorité” (relative) à votre article/page, et indirectement une meilleure visibilité, pour autant que vous l’ayez monté avec une approche SEO.
Donc, OUI, les réseaux sociaux peuvent avoir un incidence positive sur votre référencement.
J’ai une boutique en ligne. Que dois-je faire? Du SEO, du SEA (Adwords) ou les deux ?
Vaste sujet, que je vais tenter de résumer. En fait, si je devais donner une réponses courte, je dirais les deux, mais dans un ordre de priorité, et en continu !
Le SEO, par défaut, est une évidence pour tout type de site Web, peu importe que vous soyez dans un marché concurrentiel ou pas. Selon une étude récente, 70% des clics dans les résultats de recherche sur Google sont attribués aux résultats organiques (et donc pas nécessairement aux publicités). Et le SEO est la première chose à laquelle vous devez penser avant même d’ailleurs de faire votre site Web. Car le référencemenr organique, comme son nom l’indique, prend du temps. Autant commencer le plus tôt possible. De plus, la création de contenu optimisé et indexable augmentera le nombre de mots-clés indexés à votre site web et donc, sa propension à sortir dans les résultats de recherche. Aussi, le SEO est un excercice à faire en continu pour la simple et bonne raison que le Web évolue et change au quotidien, tout comme votre référencement. Une plus ou moins grande densification dans votre niche de marché ou pour certains mots-clés peut avoir un impact sur le référencement de certaines de vos pages. Il faut donc souvent adapter, tester, repositionner, corriger et améliorer son contenu afin de s’assurer d’une bonne visibilité (et pour tout nouveau produit rajouté dans la boutique).
Le SEA vous sera utile pour vous permettre de vous démarquer dans une niche précice ou de manière locale ou bien, dans un environnement très concurrentiel. C’est justement son avantage, une segmentation de votre offre de service ou de vos produits. De nos jours, il y a bien des entreprises qui n’auraient aucune existence concrète si ce n’était de l’utilisation d’Adwords pour réaliser des ventes. Mais le SEA doit être vu comme une stratégie complémentaire au SEO, ce que j’appelle un BONUS (une opportunité de choix) que le SEA, seul, ne saurait vous offrir. Pourquoi ? À cause du coût que cela représente – un certain budget, hebodmadaire ou mensuel – qui est proportionnel à la compétition de cette niche. Et ce coût peut devenir aussi une dépendance, qu’il est nécessaire de rationaliser et de valider dans une stratégie globale,
Donc OUI, dans le cas d’une boutique en ligne, le SEO ET le SEA sont 2 stratégies à utiliser.
Suis-je vraiment obligé de convertir mon site en HTTPS ?
Plus que jamais ! À ce titre, 2017 sera une année charnière au niveau de l’impact que genèreront respectivement le HTTP et le HTTPS. En fait, selon une étude récente, le HTTPS vient maintenant se hisser à la 7ème place des critères de référencement, devant des critères comme la densité ou la présence des mots clés recherchés dans le corps de l’article. C’est dire l’importance que cela représente… ! Et l’effet de la non-utilisation du HTTPS pour certaines entités du Web commencent aujourd’hui à se faire durement ressentir dans les performances de référencement.
En fait, c’est une stratégie que vous pourriez mettre en pratique pour tenter de grapiller quelques places dans les résultats de recherche si la majorité de vos compétiteurs n’ont pas encore fait la transition. Vous aurez de toute façon à le faire sous peine de voir votre site malmené par Google. Pourquoi ne pas le faire tout de suite ?
Alors pourquoi le HTTPS est-il aussi important ? Tout simplement parce qu’il garantit la protection de données échangées sur un site Web. Et ce simple facteur, Google en a fait son cheval de bataille en valorisant un Web plus sûr et plus sécuritaire (et on ne peut pas lui en vouloir vu les récentes cyberattaques qui ont défrayés la chronique).
Que va-t-il se passer si vous ne faites pas la transition dans les prochains mois ?
Essentiellement 2 choses.
Tout d’abord, la grande majorité des moteurs de recherche vont afficher des messages du type “Non sécurisé”, à répétition, à la face de vos visiteurs, avec une redondance toujours plus croissante avec le temps. Imaginer l’impact sur vos clients … À force de voir ce message, ils risquent, peut-être, à terme, d’y penser à deux fois avant de faire une transaction sur votre site. On parle donc aussi d’Expérience-Utilisateur.
Enfin, vous allez progressivement perdre en référencement au profit de vos compétiteurs ayant fait la transition plus tôt.
Donc OUI, la conversion au HTTPS est plus que recommandée.
Est ce que les AMP sont absolument nécessaires pour le référencement (en général)?
Bien que le statut des AMP soit pris en charge par Google dans sa Console, les AMP font l’objet d’un débat très controversé tout simplement parce qu’à l’intérieur des standards idéaux relatif à une optimisation de site web, les AMP représentent un plus pour un moins, pour le moment.
Voilà toute une réponse …
Concrètement, les AMP (Accelerated Mobile Page) représentent une vision idéale du Web Mobile, ultra-rapide et performant mais dont la mise en place est fastidieuse et problématique en matière de performance organique. Concrètement, pour l’heure, les AMP produisent de la performance “mécanique” mais génère de la perte “organique”… Voilà pourquoi il s’agit d’un plus pour un moins. En tout cas, pour aujourd’hui, c’est encore trop tôt…
Relativement à la perte “organique”, il faut la corréler avec une perte d’autorité du domaine (du fait du CDN de Google), plutôt indirecte, mais aussi avec le “remaniage” des balises et l’essence même (optimisée) de la page par défaut. Ayant moi-même expérimenté les AMP sur quelques projets, particulièrement un site Web listé en première page, en dépit d’une implémentation adéquate, j’ai pu constaté en l’espace de quelques jours, l’impact direct sur la position effective occupée par ce site. Une perte sèche de référencement qui, en dépit de nombreuses tentatives d’amélioration, ne se s’est jamais résorbée d’elle-même SAUF … à la résintallation du site web, avec ses caractéristiques initiales. Certains diront que l’impact se situe davantage au niveau de l’augmentation de trafic générée directement par la rapidité de chargement de la page en question (cet article de Doubleclicks montre que 53% des visites mobiles sont abandonnées si la page met plus de 3 secondes à charger) et la baisse respective du taux de rebond mais j’émets encore quelques réserves à faire une telle corrélation.
Les AMP (dont j’invite à la lecture : https://www.ampproject.org/) sont une révolution qui va dans le sens du Web, et de sa prédominance mobile. Toutefois, aujourd’hui, pour ce qu’il en est, les AMP ne représentent pas nécessairement un avantage en matière de référencement organique. Mais je suis sur que l’avenir nous démontrera le contraire.
Donc, NON, les AMP ne sont pas une nécessité de nos jours pour le référencement organique
N’hésitez pas à nous contacter si vous avez d’autres questions relatives à une optimisation de site web.
Le HTTPS est devenu un des points clés du web de 2017. Le moteur de recherche Google, les navigateurs Chrome et Firefox commencent à l'imposer systématiquement, le référencement des sites va en devenir dépendant. Alors, pourquoi est-il aussi urgent de passer au HTTPS ?
Un critère de référencement de plus en plus nécessaire.
Google a commencé à imposer progressivement le HTTPS pour un web plus sûr, et ce dès 2014, en publiant un article sur son blog dédié au référencement, pour annoncer qu'il utilisait désormais dans son algorithme ce critère, précisant au passage qu'il gagnerait en importance dans les années à venir.
Dans les faits, après de nombreuses études sur le sujet, il est maintenant AVÉRÉ que plusieurs plateformes ayant migré vers le HTTPS, avaient amélioré significativement leur référencement.
D'ailleurs, selon SemRush, le HTTPS vient maintenant se hisser à la 7ème place des critères de référencement, devant des critères comme la densité ou la présence des mots clés recherchés dans le corps de l’article.
L’installation d’un certificat SSL est donc devenu un véritable avantage concurrentiel. Sur des requêtes ultra-concurrentielles où vous disputez la première place, cela peut vous permettre de faire la différence ou de consolider votre position de leader. Sur des requêtes moins compétitives, si les sites concurrents n’ont pas encore adoptés le HTTPS, cela peut vous permettre de vous hisser en tête des résultats.
À moyen terme, cela va tout simplement devenir indispensable. Les cyberattaques se multipliant ces derniers temps, le poids de la sécurité, et donc du HTTPS, dans les critères de classement des résultats de recherche ne peut qu’être grandissant.
La migration HTTPS souvent mal faite !
Même si Google accorde un bonus aux sites passant au HTTPS, les sites ayant migrés seront considérés comme ayant un nouveau nom de domaine. En clair, pour Google le fait d’ajouter un “s” dans l’URL équivaut à une nouvelle adresse. On parle donc d'une entité nouvelle qu'il convient de soumettre à l'indexation (incluant la Sitemap, à convertir aussi en HTTPS dans le robots.txt) comme tout nouveau site Web nouvellemment créé. Cela ne veut pas dire pour autant que vous risquez de perdre votre ancien référencement, généré par votre site en HTTP, que du contraire, le HTTPS vous permettra de renforcer et d'améliorer votre position.
Le point clé réside dans la redirection des URLs (mise en place de redirections 301 sur l’ensemble des URLs existantes) et surtout dans la mise à jour de l’ensemble des parties du site pouvant contenir des URLs, ressources, scripts ou modules encore appelés en HTTP. Cette partie est importante aussi au niveau de vos utilisateurs pour assurer une transition en tout tranquilité. La conversion par Google ne sera pas immédiate, cela prendra du temps ! Aussi, vous risquez de voir, pendant un temps, au niveau de votre référencement, un mix de liens en HTTP et d'autres en HTTPS… Ce n'est qu'une question de temps avant que la transtion soit complète.
Aussi, il est fortement conseillé d'utiliser Google Analytics pour détecter les liens générant par défaut un trafic important et fréquent et vous assurer plutôt deux fois qu'une, que les redirections sont effectives. Autrement, cela risque de générer des 404 et de l'insatisfaction de vos visiteurs.
En tout temps, vous pouvez demander un rapport HTTPS de votre site pour déceler des liens ou modules restées en HTTP, surtout quand vous avez un volume de pages important sur votre site.
Rassurez votre audience
Utiliser du HTTPS sur son site web est aussi un gage de confiance pour le visiteur.
Depuis peu, les développeurs des navigateurs principaux (Chrome, Firefox, Safari…) ont annoncé qu’ils allaient afficher des messages d’alertes explicites pour les pages qui sont restées en HTTP. Chrome a d'ailleurs déjà mis en place début 2017 un message “Not Secure” (Non sécurisé) qui s’affiche dans la barre d’adresse pour les pages contenant un formulaire non sécurisé.
Dans les prochaines versions, des alertes seront présentes sur tous les sites HTTP. Les notifications seront de plus en plus visibles (en rouge, avec un message clair et un panneau danger).
L’objectif est double, prévenir les utilisateurs des dangers qu’ils courent en saisissant des informations personnelles sur des sites non sécurisés, tout en sensibilisant les webmasters à l’urgence de protéger les données de leurs visiteurs.
L’actualité récente autour de la cybersécurité et le piratage de certains sites vont rendre ces messages particulièrement dissuasifs. Or un utilisateur qui quitte votre site, ce n’est certes pas bon pour votre activité, mais cela peut le devenir aussi pour votre référencement. En effet le taux de rebond, le temps moyen passé sur le site et le nombre de pages par session sont mesurés par Google, qui le prend en compte dans le classement des résultats. D’où un risque de double peine : abandon de navigation et baisse du SEO pour votre site.
Le triptyque “sécurité, confiance et SEO” du protocole HTTPS vous permet donc d’amorcer un cercle vertueux dont il serait dommage de ne pas profiter. D’autant plus que le HTTPS est amené à devenir la norme du Web avant fin 2017, alors autant en bénéficier au plus vite et ainsiprendre une longueur d’avance sur la concurrence.
Le SEO (et le concept d’indexation du contenu) est un univers tellement complexe qu’il comporte ses mythes et ses légendes, au grand bénéfice de certains. Démystifions-en quelques-uns.
Erreur fréquente: “la création de contenu pour le SEO, c’est avoir un contenu bien présenté et de qualité pour que l’utilisateur Web trouve facilement ce qu’il cherche sur votre site“.
En fait, le SEO est en prémisse de toute activité humaine. Il s’agit d’abord et avant tout de rendre le contenu de son site Web clair et compréhensible pour les robots d’indexation. Mais la création de contenu vise surtout à correler le site web à une plus grande quantité de mots-clés afin d’en augmenter la “résonance” dans son environnement.
Ce qui prime, ce n’est ni la présentation, ni la qualité (qui est très relative/subjective, comprenez-moi bien ici), mais l’originalité, la cohérence et la quantité. L’originalité car il faut que le contenu produit soit neuf, sans indexation passive (donc, contenu provenant d’une source déjà indexée). La cohérence car il convient que le contenu soit monté de manière logique et qu’il parle effectivement de ce dont il est censé parler (donc si vous faites un article sur le design intérieur, évitez de trop vous attarder sur le contenu d’une cuisine moderne ou alors, changez de sujet) et la quantité, soit court, à minimum 550-750 caractères soit long à 1000-1200 caractères, parce que plus le site fournit du contenu indexable (et en rapport avec sa niche), plus la résonance du site augmentera, donc son “autorité” (d’ou, son acquisition d’un meilleur référencement).
Les sites ayant généralement un bon référencement présentent une grande quantité de mots-clés indexés.
Erreur fréquente: “Vu qu’il faut produire du contenu de qualité, autant le demander à un pro.“
Nul besoin d’être PRO pour parler de ce qu’on fait ! Ni même pour la création de contenu sur son site Web. En fait, il s’agit juste de rationaliser son action, de comprendre le procédé…
La question de la “qualité” a été abordée … Mais l’idée n’est pas de produire du contenu pour l’utilisateur, même si, en fin de compte, c’est bel et bien lui qui va le lire. Dans un contexte d’accroissement de l’indexation d’un site, l’idée c’est de produire du contenu en rapport avec sa niche de marché. Et cet excercice est à faire avec une certaine logique, … plutôt de la cohérence !
En fait, il est important que l’article (ou la page en question) parle de ce qu’il est censé effectivement parler. Ça a l’air bizarre à dire … Mais beaucoup de personnes se perdent quand ils écrivent.
L’important, c’est de focaliser son attention sur un sujet, et de parler de ce sujet, tout en ayant une construction hiérarchique, à la méthode d’un journaliste (sans être pro pour autant).
En clair, si on lisait un article de journal sérieux, on verrait que le journaliste tourne toute son argumentation autour quelques mots-clés, un sujet. Et ce sujet, il le mentionne dans le texte, plusieurs fois, mais aussi dans le titre, le sous-titre, le chapeau, etc … Et c’est justement voulu. Parce que pour beaucoup d’entre-nous, quand on lit le journal, on regarde les titres (qui que quoi ou comment), le chapeau, l’image aussi … car cela résume grossièrement l’article (et on décide à partir de là de poursuivre la lecture ou non). Les robots d’indexation fonctionnent sensiblement de la même manière, il lisent le code, ce qu’il y a entre les balises (qui ont une signification pour lui), dans le texte, en identifiant les redondances et en faisant de possibles corrélations. Voilà pourquoi les titres, les balises H1, H2 sont importantes, parce qu’elles donnent le ton ! Elles annoncent de quoi parle l’Article (ou le site web).
Donc, si un sujet doit être traité dans un article, ce sujet (ou mot-clé) doit être mentionné dans l’URL, dans le titre H1, dans le titre H2, dans le corps de texte, dans la balise Alt de l’image, dans le titre SEO, dans la META Description … Pas trop souvent tout même, sinon, c’est de la suroptimisation (appelé aussi bourrage).
Pour conclure, quand on produit du contenu, qu’on exploite un sujet, il s’agit de s’attarder sur celui-ci, de l’expliquer, de l’argumenter et si vous en avez plus à dire, écrivez-en un autre ! Ça ne peut être que bénéfique.
Dans une optique de création de contenu, il faut segmenter sa pensée en traitant séparement les sujets à aborder.
Bâclez votre site Web, son contenu, aura très exactement le même effet sur votre référencement. C’est un rapport parfait de proportionnalité !
La création de site Web et le Réferencement …
Une petite entrée en matière pour clarifier certaines choses vient le temps de créer son site web.
Premier cas:
Souvent, il arrive qu’on aille un peu trop vitre pourt créer son site Web et, ceci concerne tant les développeurs que les entrepreneurs (qui créent leur propre site Web). Nouveau design, nouveau concept, on est pressé de le montrer et on le met en ligne … Du coup, le projet se considère comme terminé, on reçoit de beaux commentaires, la vie continue, le quotidien reprend le dessus …
Second cas:
Souvent, aussi, il arrive qu’on soit tanné de travailler sur son site. On a juste envie qu’il soit en ligne. Basta terminé, la job est faite. Du coup, certaines parties du site ne sont pas terminées ou encore, vous n’avez pas de Meta, de titre SEO mais vous vous dites que vous le ferez plus tard… Bref, il est bien mais bon, vous avez autre chose à faire … !
Puis quelques semaines/mois plus tard, alors que pourtant vous avez un “Superbe” site web, vous vous rendez compte que finalement, il ne se passe pas grand chose. Votre rapport Google analytics n’est pas très satisfaisant, peu de trafic !
Dans les deux cas, vous vous tirez une balle dans le pied ! Et vous n’avez aucune idée à quel point elle va faire mal !
Pourquoi ? À cause du temps ! Le temps qui passe …
Google ne s’arrête jamais, il va indexer votre contenu Web (ou tenter de le faire) et ça ne se fait pas en une fois, mais progressivement, petit à petit parce que le web est dense, très dense. Les robots d’indexation doivent d’abord “comprendre” votre contenu, et le correler avec des critères de recherche. Ensuite, commence un jeu d’essais/erreurs (que vous ne voyez pas habituellement parce que le classement de votre site est très éloigné), par rapport à votre trafic, votre emplacement, les recherches correlées, etc …
Votre site commencera donc à se positionner autour de quelques mots-clés. Mais, encore une fois, ce n’est pas immédiat. Cela peut prendre des semaines, en référencement organique, pour qu’un site sorte sur différents critères de recherche (si ceux-ci sont pour autant identifiés sur le site).
Donc, quand vous postposez la “finalisation” de votre site, vous faites en réalité de même avec votre référencement.
Et quand vous déciderez finalement de le terminer, il faudra encore attendre que Google prenne vos changements en considération.
Donc, si vous placez beaucoup d’espoir sur votre site, compte tenu du fait que vous savez qu’il n’est pas terminé, ou incomplet, ou non optimisé avec les standards les plus basiques, c’est peine perdue !
Personnellement, je donne tjs un 3 mois à mes clients pour leur présenter des résultats de référencement organique, c’est à ce moment là qu’on commence à identifier des tendances à la fois de positionnement, mais aussi d’indexation “continue”. Pourquoi continue, parce que à partir du moment ou votre site a trouvé sa “voie”, le référencement “organique” (vivant donc) s’apparente à une boucle: du fait que le site est très exactement positionné pour ce pour quoi il existe (plusieurs combinaisons de mots-clés), il génère du trafic. Et ce trafic, organique (le mot est important) est pour Google, une variable très importante de positionnement. Car plus il en génère, même si au départ, le site n’est pas nécessairement positionné dans le Top 3, plus il constitue une référence pour Google et peut donc à terme devenir prédominant dans plusieurs catégories de recherche et ainsi améliorer de lui-même son positionnement.
C’est une étape qui est très stimulante car, en tant que concepteur Web, c’est à ce moment-là qu’on voit son site Web grandir, “prendre son envol” … Devenir AUTONOME.
Si au passage, vous ajoutez davantage de contenu Web (articles), vous développez des backlinks, etc … tjs dans la même niche, vous confortez Google dans le positionnement et l’importance qu’il a accordé à votre site Web.
Et là, il faut bien compendre une chose. Le référencement organique d’un site web, ce n’est pas juste se positionner sur 1 seul mot-clé mais une multitude, corrélés à votre niche de marché. Pourquoi ? Parce que le monde n’est pas binaire ! On ne recherche pas tous les choses de la même manière, avec les mêmes mots, et surtout nous n’avons pas tous des besoins identiques.
Faire appel à l’empathie pour créer son site web.
Donc, si vous êtes spécialiste dans quelque chose, ce n’est pas uniquement sur votre spécialité que vous devez vous positionner mais aussi sur toutes les causes qui créent l’existence de votre spécialité (ou qui la justifie) ainsi que les conséquences (bienfaits). Pourquoi ? Parce que nous ne sommes pas omniscient, nous ne connaissons pas forcément la solutions à nos problèmes (ce qui justifie que Google soit si populaire). Nous posons des questions à Google (en 2016, plus de 100 millions d’heures de vidéo commençant par “How to” ont été visionnées sur Youtube), nous lui expliquons ce que nous cherchons, ou notre problème, et nous attendons qu’il nous réponde ! Si vous avez pris le temps d’identifier distinctement ces causes et conséquences, vous augmentez de manière exponentielle votre capacité d’être listé, d’apparaître dans les résultats de recherche.
Pour créer son site Web dans les meilleures conditions…
Maintenez votre site Web en mode maintenance tant que vous ne l’avez pas terminé (autrement, le contenu web temporaire de votre site en construction, sera indexé).
Prenez le contrôle de votre indexation via la Console Google pour gérer votre indexation continue, vos erreurs d’exploration, votre sitemap, vos erreurs de données enrichies, etc.
Intégrez des META Descriptions et des titres SEO
Intégrez des balises H1 et H2
Soyez patients !
Prenez le temps de bien faire votre site Web et pensez GOOGLE !
Comment éviter les pénalités de Sur-optimisation de Google tout en améliorant son référencement organique ?
Optimiser son site Web est une nécessité en 2017, du fait de la densification du Web et de l’Accroissement continu des données mais comme dans toute chose, il y a les bonnes pratiques et celles qu’il ne faut jamais (ou jamais plus) utiliser.
Méfiez-vous donc de ce que vous trouvez sur le WEB et demandez toujours conseils à un spécialiste, ça vous évitera bien des désagréments et parfois, même, des situations irrécupérables.
Évitez les générateurs de Backlinks en ligne
C’est une pratique assez commune, qui n’est visible que lorsqu’on examine de près les Backlinks d’un site. En tant d’auditeur SEO, quand un « petit » site Web se trouve en possession de près de 100,000 Backlinks, c’est qu’il y a anguille sous roche.
Quel est l’impact ? L’origine de ces Backlinks. Bien souvent, ils profitent plus à ceux qui vous les donnent plutôt qu’à vous-même. Ensuite, parce qu’ils proviennent souvent de sites Web douteux, très douteux, pour lesquels, en temps normal, vous ne souhaiteriez justement avoir aucune forme de référence. Enfin, parce que Google fait la distinction entre un backlinks organique, cohérent, et un fake… Simplement par la langue du site d’où provient le backlink, son référencement (s’il valorise des mots-clés n’ayant de près ou de loin aucun rapport avec vous), etc.
Et pour ça, Google vous pénalise.
Prenez donc le temps de vous constituer des backlinks de qualité dans votre entourage, auprès de vos clients. Ça peut être long et fastidieux mais c’est un investissement qui peut s’avérer très rentable à terme. Parce que, justement, pour Google, vous deviendrez une référence.
Cacher des mots-clés dans vos pages
Une pratique « courante », il y a quelques années pour tromper Google et imposer des mots-clés aux robots d’indexation. Inutile de dire que de nos jours, c’est une pratique qui est largement pénalisée par Google et surtout, rapidement décelée.
N’utilisez donc pas la même couleur pour l’arrière-plan et les textes de votre site web, ne dissimulez pas vos mots-clés derrière les images ou via des feuilles de style en cascade.
Redondance à l’extrême de mots-clés
Une technique à la base même des fondements du SEO mais qui, depuis longtemps, n’est plus fonctionnel car pénalisée par Google.
Concrètement, cette méthode consiste à répéter des combinaisons de mots-clés « Stricto Sensu » dans un texte, un titre, la META description, le contenu, l’URL et surtout dans les bas de page. Cette sur-abondance est souvent signalée par Yoast, si vous utilisez WordPress, au cas où vous le feriez par erreur. Le secret, dans l’optimisation d’un site, consiste essentiellement dans la cohérence de sa structure et de son contenu.
Utilisée à l’extrême, cette technique peut être vue comme du SPAM et donc sanctionné par Google.